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le Vendredi 18 octobre 2002 0:00 Culture

Guichet unique Le dossier est rouvert

Guichet unique Le dossier est rouvert
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Une première rencontre a eu lieu entre les représentants de la FFT et du gouvernement territorial afin de discuter du guichet unique pour les services en français.

La proposition de la Fédération Franco-TéNOise (FFT) pour l’obtention d’un guichet unique pour les services gouvernementaux en français avait été déposée en mars 2001. C’est le 15 octobre 2002 que Fernand Denault et Daniel Lamoureux de la FFT ont rencontré Mark Cleveland, sous-ministre au ministère de l’Exécutif et Dan Daniels, sous-ministre adjoint au ministère de l’Éducation, de la Culture et de la Formation.

Selon le président de la FFT, Fernand Denault, il s’agissait d’une première rencontre sur le sujet. « On a perçu une ouverture. Quelque chose de positif de la part des représentants du gouvernement territorial », dit-il. Selon lui, le cœur des discussions a surtout porté sur les raisons pour lesquelles la proposition a pris autant de temps à cheminer. « Ce que j’ai compris, c’est que ça été oublié quelque part, on l’a retrouvé et on veut maintenant en discuter », d’expliquer M. Denault.

Le président de la FFT refuse cependant de faire des liens entre l’intérêt soudain du gouvernement territorial pour le guichet unique des services en français et la poursuite judiciaire entreprise par l’organisme francophone ou le départ de ce dernier du processus de consultations sur la révision de la Loi sur les langues officielles. « Nous parlons du guichet unique comme solution pour le futur. Nous avons eu des problèmes dans le passé sur lesquels nous avons travaillé. Par contre, pour sortir du dilemme dans le futur, nous proposons ce modèle dans lequel on peut jouer un rôle actif. Quant au gouvernement, il pourra devenir un gouvernement en direct, plus proche de la population », d’expliquer Fernand Denault.

Selon la proposition de la Fédération, les guichets uniques seraient locataires des quatre centres communautaires. Ceux-ci adopteraient une approche plus personnalisée. Les utilisateurs du service pourraient y avoir accès aux programmes du gouvernement territorial en français. Des ressources humaines seraient aussi disponibles afin de venir en aide à la clientèle. La Fédération Franco-TéNOise évalue le coût annuel d’opération du « centre de ressources et de services en français », à environ 663 250 $.

Rejoint au lendemain de la rencontre, Mark Cleveland n’a pas voulu élaborer sur les raisons ayant provoqué le délai entre l’envoi de la proposition et la première rencontre, qu’il qualifie aussi de « positive ». Celui-ci dit qu’il est nouveau dans le dossier et que, par conséquent, il ne peut entrer dans ses détails historiques.

Selon Fernand Denault, la prochaine étape des discussions consistera à fixer des échéanciers. « Nous sommes au tout début du processus. À partir de ce moment, nous devons fixer nos cibles et voir si l’on peut faire quelque chose. C’est certain qu’il y a encore beaucoup de travail à faire », dit-il.