J’essaie depuis quelques semaines de garder un regard détaché par rapport à la controverse qui entoure les activités de l’APFY. Ayant des amis et connaissances des deux côtés de la barricade, je sens les choses s’envenimer de réunion en réunion. En tant qu’éditeur du journal, je sais que cette histoire facilite notre boulot : on sait à l’avance quelle en sera la une. Par contre, en tant que francophone tiraillé dans mes amitiés et soucieux du bien-être des enfants, il est temps d’implorer tout le monde à se calmer.

Voici quelques pièges à éviter lors des prochaines réunions.

En raison de cette controverse, de nombreuses rivalités et antipathies se sont développées. Dans ces circonstances, il arrive fréquemment que des propositions tout à fait raisonnables soient rejetées, non pas en raison du principe, mais à cause de la personne qui fait la proposition. Faites donc la part des choses et essayez de discerner si la proposition ne serait pas un compromis qui pourrait vous satisfaire.

Sachez aussi reconnaître que, de part et d’autre, il ne s’agit que de simples parents qui sont désireux d’améliorer le sort de leurs enfants. Seule la façon d’y parvenir diffère. Vous avez donc là un intérêt commun à exploiter.

Finalement, si vous n’êtes pas du genre à développer des antipathies dans ce genre de situations, tentez de discerner les conflits de personnalité lors de la réunion et interprétez ensuite les propos de chacun et chacune à la lumière de ces conflits. Il vous sera plus facile de départager la raison et l’émotion.