le Mercredi 30 avril 2025
le Vendredi 4 juillet 2003 0:00 | mis à jour le 20 mars 2025 10:35 Économie

Visite du Consul général de France Sauter dans le TGV

Visite du Consul général de France Sauter dans le TGV
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En visite à Yellowknife, le consul général de France pour l’Ouest canadien veut augmenter les liens entre les TNO et la France.

Pour Jean-Yves Defay, responsable des liens économiques et culturels entre l’Ouest canadien et la France, les TNO filent à toute allure vers un futur brillant. « Il faudra qu’on vous attrape et que l’on file avec vous », dit-il.

Il n’est un secret pour personne que les Territoires du Nord-Ouest profitent d’un essor économique prometteur. La semaine dernière, c’est le consul général de France qui est venu constater de lui-même quelles possibilités sont offertes par le Grand Nord canadien.

La première visite du consul aux TNO se résume, en effet, à l’exploration. « Le premier voyage aux TNO, c’est facile, c’est la découverte. Et c’est un voyage nécessaire parce que cette partie du Canada se développe d’une manière considérable. Donc, ce n’est pas un morceau de la planète qu’il faut laisser de côté au moment où ça va exploser, dans le bon sens du terme ».

« Ici, vous réussissez une montée en puissance de l’économie et de la culture dans un contexte politique tranquille. Il n’y a pas beaucoup d’endroits comme ça sur la planète, qui offrent à la fois des perspectives minières, touristiques et gazières », de poursuivre celui qui veut encourager des investisseurs français à tenter l’aventure septentrionale.

Le travail de M. Defay s’effectue aussi dans l’autre sens. « Je dois faire le relais et aider les exportateurs canadiens vers l’Hexagone. C’est aussi dire leur offrir une porte d’entrée vers l’Union européenne ».

Pour ce faire, le consul aime passer par les associations francophones de l’Ouest du pays. « Je fais du réseautage. La présence francophone dans la partie Ouest du Canada n’est pas suffisante. La relation franco-canadienne est principalement établie dans la partie Est du pays. Nous passons donc par les francophones de l’Ouest, par les chambres de commerces franco-canadiennes, etc », de mentionner celui qui aimerait compter sur les francophones de l’Ouest pour aider les investisseurs français intéressés par le coin de pays.

L’échange peut aussi passer par la culture, selon M. Defay, qui est lui-même très intéressé par la poésie, le théâtre et les arts littéraires. « Nous avons de la bonne musique, une belle tradition littéraire, de la poésie et du jazz français qui peut être écouté par n’importe quelle oreille. Il faut que nous vendions ça aussi ». Le consul compte ainsi développer la présence de professionnels de la culture dans l’Ouest. « À chaque année, nous avons davantage d’artistes et de professionnels français qui viennent se produire ou s’inspirer dans l’Ouest canadien ».

La présence francophone aux Territoires du Nord-Ouest ne surprend d’ailleurs pas le représentant français. « Ça me réjouit plus que ça me surprend. On sait que les Canadiens sont capables de toutes les entreprises. Il y a 30 ans, j’ai été en poste au Consulat général à Québec. Je connais donc l’esprit d’initiative des francophones et des Canadiens en général ». M. Defay a d’ailleurs profité de son passage pour rencontrer un groupe de ressortissants français qui se sont établis aux Territoires du Nord-Ouest.