Après quelques propos sur les nominations, Joe Handley revenait avec le refrain maintenant usé de la dévolution et du partage des revenus en provenance des ressources naturelles.
On le sait, il s’agit de deux dossiers majeurs du gouvernement territorial : sa santé financière en dépend.
Le problème, c’est qu’à la longue, les gens risquent de ne plus porter attention à ce message à force de se faire rebattre les oreilles avec ce dernier. Du côté du milieu journalistique, le doute persiste quant à la pertinence d’assister à une conférence du premier ministre sachant que celui-ci abordera principalement ces deux sujets, la dévolution et le partage des revenus. Conférence sur le système de santé : Oui, il faut améliorer le système mais encore faut-il que le fédéral procède avec la dévolution et le partage des revenus! Conférence sur l’industrie du diamant : On appuie à 100% le développement, mais encore faut-il que … Et ainsi de suite!
Ce qu’il y a à craindre aussi de cette répétition, c’est qu’on commence à croire que le gouvernement est sans substance. Ou que le gouvernement est sans plan d’action pour faire face à la crise budgétaire en attendant que le partage des revenus soit atteint.
On aimerait au moins que le GTNO entre dans les détails des impacts financiers du partage des revenus : quels revenus seront ainsi générés et quelles retombées budgétaires devons-nous attendre de ce transfert.