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le Vendredi 10 septembre 2004 0:00 | mis à jour le 20 mars 2025 10:36 Francophonie

La directrice demande l’appui de son conseil d’administration Association Franco-culturelle de Yellowknife

La directrice demande l’appui de son conseil d’administration Association Franco-culturelle de Yellowknife
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Au cours de la réunion du conseil d’administration de l’Association Franco-culturelle de Yellowknife (AFCY) qui avait lieu le 1er septembre dernier, la directrice de l’organisme, Sylvie Pellerin, a fait part de ses réflexions écrites au bureau de direction.

Soulignant le fait qu’elle verra, sous peu, un cinquième président prendre position depuis la signature de son contrat en février dernier, Mme Pellerin a mentionné l’impact que ces changements avaient sur son travail. « Il va sans dire que ces changements, depuis le début de l’année, ont un impact direct sur mon travail. (…) Je dois avouer que ces nombreux changements affectent mon rendement et, aussi, ma motivation, parce que chaque personne a sa façon de travailler ».

« Par cette lettre, je sollicite votre appui. Nous devons nous pencher sur l’avenir de l’AFCY et réfléchir sur son rôle et ses priorités. Nous devons aussi établir clairement le rôle et les responsabilités de chacun des membres du conseil d’administration. Peut-être une formation pour les membres du conseil bénéficierait à l’organisation ? », poursuit-elle.

Mme Pellerin explique qu’elle a fait cette déclaration au conseil d’administration parce qu’elle « a hâte de faire équipe et de faire progresser l’AFCY. J’ai besoin que chaque personne s’engage là ou il y a un besoin. J’ai le goût de faire des choses, mais à chaque fois, l’adaptation demande beaucoup de temps et d’énergie », dit-elle, soulignant qu’un organisme comme l’AFCY a besoin d’une certaine continuité.

L’intervention de Sylvie Pellerin suivait une présentation du directeur général de la Fédération Franco-TéNOise, Léo-Paul Provencher, sur les tâches reliées à la direction d’un organisme communautaire. En fait, ce dernier a dressé une liste des responsabilités reliées à la fonction de direction d’un organisme, de même que des qualités requises pour remplir un tel emploi.

De son côté, le vice-président de l’AFCY, Gaspard Kabanga, dit avoir aussi à vivre avec les conséquences des nombreux changements connus dans l’organisme. « Le fait que le conseil d’administration ait connu plusieurs changements ne dépend de personne. Tout le monde est en train de subir ça, aussi bien les membres actuels du conseil que Mme Pellerin. Personne n’a voulu une telle situation », dit-il.

Mme Pellerin dit ne pas avoir reçu de réponse officielle du conseil d’administration face à la réflexion qu’elle a énoncée. « Je peux m’attendre à une réponse ou à une discussion. C’est un début et ça démontre que je suis prête à travailler avec mon conseil d’administration », laisse entendre celle qui se considère en début de relation avec son nouveau conseil d’administration. « C’est un début. Il faut apprendre à se connaître. C’est une relation à construire. Il faut apprendre à reconnaître les forces, les faiblesses et les différences de chacun ».

À la suite de l’intervention de Mme Pellerin, les membres du conseil d’administration de l’organisme se sont réunis à huis clos. « Aucune décision n’a été prise. En fait, nous sommes en train d’analyser la situation globale de l’Association pour voir comment on peut améliorer sa gestion et lui permettre d’aller de l’avant. Les discussions ont été relativement bonnes. On sent, chez tous les membres actuels, la volonté de donner la chance à l’Association de partir du bon pied une fois pour toutes », laisse entendre Gaspard Kabanga, qui ajoute que la question de l’employée de l’AFCY n’a pas été abordée. « Ça se pourrait qu’on en parle à la prochaine réunion ».

Selon lui, la raison pour laquelle le huis clos a été demandé était d’éviter les interférences de l’extérieur. « Nous parlions de l’orientation que nous voulions donner à l’AFCY. Tout ceci sera l’objet d’une déclaration publique lorsque nous arriverons à quelque chose de précis. Mais pour l’instant, c’est un remue-méninges », poursuit le vice-président.

Les membres du conseil d’administration devaient poursuivre leur rencontre à huis clos le mercredi 8 septembre dernier.