« Le conseil d’administration de l’Association franco-culturelle de Yellowknife (AFCY), après avoir fait l’évaluation du travail de la direction, a estimé que, dans l’intérêt de l’Association, et probablement dans l’intérêt de la directrice elle-même, il convenait que l’on mette un terme à l’entente qu’il y avait entre l’AFCY et la directrice de l’Association ». C’est en ces mots que le vice-président de l’organisme, Gaspard Kabanga, a expliqué la décision prise le 24 septembre dernier par le conseil d’administration de l’AFCY. Celui-ci ajoute qu’il s’agissait d’une décision « unanime ».
Si bien que le conseil d’administration se mettra très bientôt à la recherche active d’une nouvelle personne pour en assumer la direction. D’ici là, les gens auront toujours accès aux locaux de l’organisme, fait savoir le vice-président. « Le souci majeur du conseil d’administration est de permettre à l’association de jouer son rôle telle qu’elle l’a toujours joué il y a quelque temps, soit une association ouverte à tous les francophones et très accueillante pour tous les nouveaux arrivants, les nouveaux membres et les anciens membres, afin que tout le monde se sente à l’aise et chez lui quand on vient à l’Association ».
« Cela dit, les portes de l’AFCY resteront ouvertes. En attendant, nous aurons recours aux bénévoles. Peut-être des membres du conseil d’administration ou des membres réguliers de l’Association », poursuit M. Kabanga.
Ce dernier signale que le conseil d’administration a l’intention de trouver quelqu’un « très vite ». Une rencontre sur le processus d’embauche devait d’ailleurs avoir lieu le 30 septembre dernier.
Quant aux activités qui étaient prévues à court terme, elles auront lieu, fait savoir le vice-président. C’est le cas pour le souper souvenir d’octobre prochain. « Nous ne pouvons pas manquer cette occasion. Le souper aura donc bel et bien lieu. Tout comme le radiothon et l’épluchette de blé d’inde, pour lesquels l’apport de bénévoles était essentiel, ce sera pareil en octobre. La volonté y est et nous voulons que l’Association joue son rôle traditionnel », de conclure Gaspard Kabanga.
