Un manque à gagner de 8 800 $ clôt l’exercice 2003-2004 de la FFT, c’est ce qu’a révélé le dévoilement des états financiers vérifiés de l’organisme. Les revenus provenant du secteur public ont été plus importants que l’an dernier. Le GTNO, notamment, a octroyé quelque 66 000 $ de plus qu’en 2003. Le financement privé a toutefois été moins important que l’an dernier. En tout et partout les revenus étaient quand même plus importants cette année. Mais les dépenses aussi ont été plus importantes. Une augmentation appréciable des frais de salaires et de location d’espace a été constatée. Alors qu’en 2003, les dépenses de la FFT s’élevaient à 810 000 $ ; elles sont aujourd’hui de l’ordre de 867 000 $. En 2005, toutefois, la FFT prévoit renouer avec les surplus. Anticipant des revenus plus importants, ceux provenant de Patrimoine canadien notamment, la Fédération prévoit dégager un surplus de 2300 $ à la fin du prochain exercice financier, lequel se terminera le 31 mars 2005. Mentionnons qu’une nouvelle entente Canada-Communauté devrait être négociée prochainement, la précédente étant échue depuis plus d’un an. Une AGA conjointe des sociétés apparentées à la FFT a eu lieu immédiatement après la clôture de l’AGA principale. Ces sociétés (Boréal Consultants, Azimut Communications, Les Éditions franco-ténoises/L’Aquilon et la Fondation Franco-TéNOise) partageaient tous la même caractéristique : ils ont fini l’année financière dans le rouge. Le directeur des Éditions franco-ténoises, Alain Bessette, a toutefois annoncé que son déficit d’un peu plus de 16 000$ était déjà épongé au moment de l’AGA et qu’il se dirigeait vers un surplus substantiel en 2005. Dans la foulée, il a indiqué que le déficit d’abord annoncé de 19 100 $ avait été modifié. Une mauvaise créance de 3 000 $ a en effet été retirée du bilan, cette somme représente la moitié d’une dette de Radio Taïga envers les Éditions franco-ténoises. Ces résultats négatifs ont tout de même inquiété certains délégués. « On a un déficit accumulé de toutes les patentes d’à peu près 70 000 $. Il faut que ce soit dit », a lancé le délégué de Hay River Gerry Goudreau. Le président de la FFT, Fernand Denault, a par la suite déclaré que différentes solutions étaient envisageables pour redresser la situation financière de ces organismes. « Nous avons un objet d’art qui vaut assez cher et on pourrait le balancer », a-t-il dit.