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le Vendredi 11 février 2005 0:00 Francophonie

La direction de l’hôpital s’explique

La direction de l’hôpital s’explique
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Le directeur général de la direction de la santé et des services sociaux de Hay-River, Paul Vieira, admet qu’une lettre de blâme a été émise à un employé de l’hôpital H. H. Williams Memorial concernant l’usage d’une langue autre que l’anglais sur les lieux de travail. Mais, ajoute-t-il, « la lettre ne traitait pas exclusivement de la langue. »

De quoi alors parlait-elle ? « C’est une question de ressources humaines bien plus que de langue et je ne veux pas commenter de cas particulier , répond le directeur général. Ce que je peux dire, par contre, c’est que nous n’avons pas de politique qui interdit à notre personnel d’employer quelque langue que ce soit au travail. » Selon M. Vieira, la lettre ne figurerait « désormais » plus au dossier de l’employé.

M. Vieira assure que la direction de l’hôpital travaille avec le syndicat afin d’améliorer le climat de travail et ajoute qu’à sa connaissance aucun grief n’a été déposé.

Le directeur général évoque enfin la possibilité que l’hôpital se dote d’une politique mieux défini een matière de langue de travail, afin d’éviter que de tels incidents ne se reproduisent. M Vieira parle de définir « les paramètres » dans lesquels une langue peut être employée au travail. « Par exemple, quand des gens qui ne sont pas familiers avec la langue sont présents, que devons-nous faire ? Quand la conversation porte sur le travail, est-ce que la langue commune devrait être employée ? […] Je pense que lorsque nous aurons réglé les autres questions, qui ne sont pas liées à la langue, ce sera le temps de réunir le personnel et de voir ensemble ce qui est approprié », dit-il.

M. Vieira se dit enfin déterminé à offrir aux « clients » des services de santé de Hay River un service dans leur langue, dans la mesure du possible. « Nos clients proviennent d’un vaste éventail de cultures et de langues et je pense que c’est important que nous reflétions cette réalité et que nous permettions à ces gens d’exprimer leur différence. »