Le récent remaniement ministériel du premier ministre Joe Handley comporte plusieurs éléments positifs pour les TNO et la gestion gouvernementale de sa destinée, et j’en en veux énormément au premier ministre Handley.
En effet, en scindant le ministère des Ressources, de la Faune et du Développement, le premier ministre vient m’enlever une de mes principales récriminations depuis la création de ce ministère. À l’époque l’amalgamation de plusieurs ministères avait un seul objectif : réduire le fardeau fiscal. Ce faisant, le gouvernement avait mis sous un même toit deux services aux intérêts et préoccupations parfois contradictoires. D’un côté, les services de soutien au développement économique et de l’autre, les services voués à la protection de l’environnement.
Dans un monde idéal (pour ne pas dire utopique) le développement économique se ferait par des citoyens corporatifs respectueux de l’environnement. Dans les faits, le développement économique se fait trop souvent au détriment de l’environnement, question de maximiser les profits. Le développement économique est moussé par une seule préoccupation de grandes entreprises de l’extérieur – faire encore plus d’argent – et des sommes importantes sont investies pour mousser leurs projets. De son côté, l’environnement n’a pour seuls défenseurs que quelques individus conscientisés et des organisations qui n’ont certainement pas les mêmes budgets à leur disposition. Il revient donc au gouvernement la tâche d’assurer une protection efficace de notre écologie nordique,mais cette fonction n’est pas facile à réaliser lorsque le même ministre à la charge d’appuyer le développement et de protéger l’environnement. La logique dictait un tel réaménagement et il faut féliciter ce geste.
Les TNO sont une société en expansion et il est rassurant de voir que le premier ministre garde un œil vers ce qui nous attend. L’allusion à un futur ministère du travail démontre bien cette préoccupation de M. Handley. Une société croissante crée nécessairement une gestion plus complexe pour le gouvernement et la planification éclairée permettra au GTNO de relever ce défi.
En terminant, je voudrais rassurer le premier ministre. Il me reste encore bien de la matière à critique et mon poste n’est pas en péril.