le Dimanche 20 avril 2025
le Jeudi 21 juin 2018 17:15 | mis à jour le 20 mars 2025 10:40 Actualités

Le chien, mode d’emploi

Le chien, mode d’emploi
00:00 00:00

 Un éducateur canin francophone offrira des ateliers de dressage à Yellowknife, à la fin du mois.

 

Votre chien jappe intempestivement ou fait des ravages sur votre mobilier ? La venue à Yellowknife de l’éducateur canin Simon Gaudreault pourrait résoudre vos problèmes.

Propriétaire du Complexe canin du Saguenay (Québec), Simon Gaudreault offrira à Yellowknife, dans les locaux d’Arctic Response, deux ateliers de dressage, le 29 juin (en anglais) et le 30 juin (en français).

M. Gaudreault privilégie ce qu’il appelle « la science du comportement », y compris le renforcement positif. « Beaucoup d’anciennes techniques de dressage sont basées sur des croyances plutôt que sur des méthodes scientifiques », déplore-t-il. Il déconseille également l’utilisation de la violence, comme de donner des coups de genoux ou de piler sur les pattes d’un chien qui vous saute dessus.

Il faut avoir une approche de prévention et mettre l’accent sur le bon comportement, dit celui qui a travaillé durant neuf ans pour l’industrie minière ténoise. « Mais il faut avoir une méthode, il ne suffit pas de donner des bonbons, ajoute M. Gaudreault, sinon, le chien va devenir obèse. La nourriture, c’est plus facile au début puis ça devient aléatoire. Mais c’est mieux de donner de la nourriture à un chien que de crier après lui ou de tirer sur sa laisse. »

Le cou est, selon l’éducateur, une partie sensible du corps d’un chien et tirer sèchement à répétition sur une laisse peut générer des problèmes chez l’animal et créer de mauvaises associations dans son esprit.

Les grands principes
Selon Simon Gaudreault, l’amélioration de la relation avec votre animal domestique tient à quelques principes de base. D’une part, il faut savoir que la peur et la douleur expliquent une bonne partie de ses comportements. Si on en prend conscience et qu’on élimine leur source, on enlève une bonne partie des problèmes. De plus, il faut travailler la motivation d’un chien et savoir qu’il a, en moyenne, besoin de faire de quatre à cinq heures d’exercice quotidien. « Peu de gens sont capables de lui donner ça, observe M. Gaudreault, qui revient tous les deux ans aux TNO pour un voyage de pêche. Il faut alors trouver un substitut. »

Les ateliers durent entre 2 h 30 et trois heures et coûtent 40 $ par personne, 70 $ par couple. M. Gaudreault sera accompagné d’un chien; les participants ne doivent pas amener le leur.

« Mon atelier change la perspective de beaucoup de personnes sur le dressage », assure Simon Gaudreault.