
En soutien avec l’Ukraine, des centaines de personnes se sont réunies en marge de la rencontre.
À l’issue de la rencontre qui a duré plusieurs heures, les deux dirigeants se sont exprimés et ont quitté la salle de presse, sans répondre aux questions des journalistes présents. Dans une brève allocution, Donald Trump a indiqué que la discussion avec son homologue russe avait été très productive et que de grands progrès avaient été accomplis. Aucune annonce de paix en Ukraine n’a cependant été évoquée.
Le lendemain de cette rencontre, Mark Carney a rappelé que le Canada est un allié de longue date de l’Ukraine. Tout en soulignant l’initiative de Donald Trump, le premier ministre a néanmoins réclamé des garanties. « Le leadeurship du président Trump et des États-Unis donne l’occasion de mettre fin à la guerre illégale de la Russie en Ukraine. Pour parvenir à une paix juste et durable, il est essentiel d’avoir des garanties de sécurité robustes et crédibles. Je salue l’ouverture des États-Unis à offrir des garanties de sécurité dans le cadre des efforts de la Coalition des volontaires. Le Canada travaille en étroite collaboration avec le président Zelensky et nos partenaires de la Coalition des volontaires pour intensifier notre appui inébranlable à l’Ukraine et notre engagement commun à l’égard de la paix et de la sécurité dans ce pays. »
L’Alaska, une terre symbolique
Le choix de l’Alaska, pour cette rencontre inédite entre les deux dirigeants n’est pas anodin. Territoire russe jusqu’en 1867, le 49e état a été acheté à la Russie, par les États-Unis pour 7,2 millions de dollars. C’est grâce à l’Alaska que les États-Unis sont présents en Arctique et siègent au Conseil de l’Arctique, aux côtés des sept autres états de l’Arctique circumpolaire.
Articles de l’Arctique est une collaboration des cinq médias francophones des trois territoires canadiens : les journaux L’Aquilon, L’Aurore boréale et Le Nunavoix, ainsi que les radios CFRT et Radio Taïga.