
Cette année, on compte une centaine de jeunes chasseurs de balles
Ils ont entre 12 et 18 ans, ils sont rapides et ils ne succombent pas à la pression des grands matchs, ce sont les chasseurs de balles. Leur travail consiste à ramasser les balles qui trainent sur le terrain, mais aussi à les donner aux joueuses au bon moment. Ils sont au cœur de l’action et ils contribuent tous et toutes à rendre le jeu plus rapide et plus efficace.
Au début du tournoi, ils sont une centaine, répartis en huit équipes. Chaque équipe a un ou plusieurs capitaines, âgés de 17 ou 18 ans. Le rôle des capitaines consiste à guider, aider et conseiller les moins expérimentés.

Certains en sont à leur première participation. C’est le cas de Camille, Cédric et Finley, les plus jeunes chasseurs à seulement 12 ans.
D’ici samedi, la moitié seront coupés. Plus le tournoi avance, moins les équipes sont nombreuses. Pour plusieurs, la finale est une vraie motivation : « On est observé à chaque match. Il ne faut pas faire trop d’erreurs sinon les évaluateurs peuvent nous couper », affirme une chasseuse de balles. Des prix sont remis à celles et ceux qui se sont démarqués tout au long du tournoi. On retrouve par exemple le prix du meilleur esprit sportif, de la recrue de l’année ou encore de la meilleure équipe.

Nicolas Beaudet, responsable des chasseurs de balle depuis 25 ans.
Comment devient-on chasseur de balles ?
Pour devenir chasseur ou chasseuse de balle, il faut remplir plusieurs critères : « Il faut être très athlétique, il faut comprendre le jeu et si possible être un passionné de tennis », déclare Nicolas Beaudet, responsable des jeunes chasseurs. Il suffit d’envoyer sa candidature sur le site de l’Omnium Banque Nationale.
Quelques mois avant le tournoi, tous les nouveaux, nouvelles doivent passer une série de tests physiques. Ce processus dure toute une fin de semaine, et parmi les 100 à 150 nouvelles candidatures, seuls 30 à 40 nouveaux chasseurs sont retenus. Une fois qu’ils sont pris, ils sont invités à revenir l’année suivante. La dernière épreuve est une simulation de match. C’est-à-dire qu’on met les futurs chasseurs en position de vrai match pour tester leurs réflexes et leur connaissance du jeu.
Ceci étant dit, pas besoin d’être un joueur de tennis pour être chasseur : « Ça peut aider pour ne pas être perdu sur le court, mais ce n’est pas obligatoire », nous a confié la jeune chasseuse Camille. D’autres m’ont aussi dit qu’ils ne connaissaient même pas les règles au moment de postuler, mais qu’ils sont très vite tombés en amour avec le sport.

Tous les chasseurs réunis pour leur rencontre d’avant-match.
Une chance en or !
Cette année, l’Omnium Banque Nationale et le tournoi du Grand Chelem de Roland-Garros, un gros tournoi français, ont conclu un partenariat. « On a la chance d’avoir deux représentants de Roland-Garros avec nous cette semaine », affirme Nicolas Beaudet. À la fin du tournoi, les deux meilleurs chasseurs de l’Omnium Banque Nationale auront la chance d’aller en France pour participer à l’édition 2026 d’un des tournois les plus prestigieux du tennis professionnel !
Et toi, aimerais-tu être chasseur ou chasseuse de balles ?