
Patience et dur labeur
Les problèmes sociaux persistants dans les communautés autochtones du Nord canadien nécessitent une approche en profondeur pour traiter leurs causes structurelles.
Les problèmes sociaux persistants dans les communautés autochtones du Nord canadien nécessitent une approche en profondeur pour traiter leurs causes structurelles.
Le premier ministre canadien a visité le Nord pour satisfaire les intérêts des pétrolières avant les élections, minimisant les revendications autochtones au profit des contributions financières.
Le gouvernement conservateur envoie une parade ministérielle aux Territoires du Nord-Ouest, révélant des ambitions divergentes avec les résidents locaux.
Un bar emblématique des TNO, le Wild Cat Café, voit son permis suspendu pour surachalandage, malgré son importance historique et sa tradition d’entassement de clients depuis 70 ans.
Des chefs d’opposition critiquent l’investissement du gouvernement dans des brise-glaces armés pour l’Arctique, suggérant plutôt un soutien à la recherche climatique et aux communautés locales.
Les territoires canadiens sont exclus du système de péréquation, ce qui soulève des enjeux de déséquilibre fiscal, les obligeant à dépendre des transferts fédéraux pour financer leurs besoins.
Le rapport du Canadian Center for Policy Alternatives nie l’existence du déséquilibre fiscal au Canada et suggère que les provinces devraient simplement augmenter leurs impôts.
Le conflit de travail à la mine Ekati s’est soldé par une maigre convention collective, posant la question de sa pertinence face aux revendications non abouties des employés.
Les oppositions des communautés éloignées au projet de pipeline soulèvent des enjeux de solidarité et de reconnaissance des droits territoriaux des Premières nations.
Le projet de loi sur l’autonomie gouvernementale autochtone est louable, mais les gouvernements autonomes restent sous tutelle, sans pouvoir fiscal réel.