Durant l’assemblée de fondation de la radio CIVR, qui s’est déroulée le 17 janvier dernier, au sous-sol de la Fédération Franco-TéNOise, le président du comité de la radio, Michel Lefebvre, a annoncé que le gouvernement territorial avait accepté la demande de subvention soumise par la radio. Le coût du projet, estimé à 169 000 $, devrait être financé à 50 % par Patrimoine canadien. La communauté propose de défrayer 25 % des coûts et demande au GTNO de fournir la balance. Ce dernier, qui a accepté de subventionner le projet, n’a toutefois pas précisé quel montant il s’engageait à verser à la radio.
Quant à la demande de subvention envoyée à Patrimoine canadien, bien qu’elle n’ait pas encore été acceptée, Michel Lefebvre se dit confiant de recevoir les fonds nécessaires. » Patrimoine canadien nous a déjà accordé du financement lors des deux premières étapes, soit pour l’étude de faisabilité et l’implantation de CIVR « , souligne-t-il. La coordonnatrice de CIVR, Christine Cadet, a souligné que la radio devrait recevoir le système Dallet (technologie numérique) d’ici la fin du mois. » Cela nous permettra d’effectuer des tests et d’enregistrer des CD dans la mémoire de l’ordinateur. »
Lors de l’assemblée, la coordonnatrice et le comité de la radio ont rendu hommage à deux bénévoles qui se dévouent depuis plusieurs années pour donner une voix aux francophones : Benoît Boutin et Geneviève Harvey. » Le pouvoir appartient aux bénévoles « , a affirmé Benoît Boutin en recevant son prix. Celui-ci fait de la radio depuis 1980 et avoue faire partie de la vielle école, l’école des bénévoles. Il a souligné qu’une radio fonctionnant avec un grand nombre de bénévoles peut avoir ses hauts et ses bas, mais grâce à la diversité des animateurs et de leurs expériences, cela crée un mélange unique.
La radio se cherche un nom et un slogan, alors si vous avez une proposition faites-en part à la coordonnatrice. Plusieurs idées ont été lancées : Radio taïga, Radio Corbeau (!), Radio polaire. Avez-vous une autre suggestion ?