Pour la commissaire aux langues officielles des T.N.-O., Fibbie Tatti, la population doit être partie prenante des processus menant au développement des onze langues officielles du territoire. Pour se faire, une fois par année, elle réunit des représentants de toutes les communautés linguistiques afin de faire le point sur la situation.
Pour la réunion des 23 et 24 octobre derniers, Mme Tatti voulait connaître de quelles façons les gens voulaient participer au processus concernant les langues officielles. » Mais d’abord, il fallait qu’ils connaissent la Loi. Je voulais aussi savoir qu’est-ce qu’ils voient comme difficultés et comment ils croient qu’on pourrait améliorer la situation « , d’expliquer Fibbie Tatti.
Ce que Mme Tatti a remarqué, c’est que les gens veulent surtout être informés sur les travaux du Comité spécial sur la révision de la Loi sur les langues des Territoires du Nord-Ouest. » La beauté de ce qui s’est passé au cours des deux derniers jours, c’est que les gens ont eu une vision d’ensemble de la situation et ils ont vu où ils voulaient aller « , d’expliquer Mme Tatti. Selon cette dernière, les différents intervenants ont surtout défendu leur volonté de faire savoir ce que la langue signifie pour les peuples autochtones.
Daniel Lamoureux, directeur général de la Fédération Franco-TéNOise, a pris part à la première journée de cette réunion. Celui-ci a constaté que certaines communautés étaient plus avancées que d’autres dans leur volonté de maintenir leur langue et que » le niveau de sensibilisation face aux impacts de la Loi était très varié « .
Pour les francophones, cette réunion a été une occasion de faire état des projets entrepris au cours de la dernière année.