Ce concept de Guy A. Lepage, le plus baveux des RBO, a fait le tour du monde. Au Québec, le succès est si immense qu’on se demande si Radio-Canada a encore envie de financer des séries d’humour tellement il est plus pratique de diffuser des reprises. En France, l’émission, présentée sous forme de capsulse de quelques minutes, rejoint sept millions de convertis tous les soirs. En Pologne, « Kasia and Tomek » a remporté le prix de la meilleure série de comédie aux Telekamery Awards. Une douzaine d’autres pays l’ont achetée.
C’est probablement que tout le monde se reconnaît dans les tribulations de ce petit couple éternellement divergent. L’histoire de gars qui s’endort après l’amour et de la fille qui veut savoir « pourquoi tu m’aimes » est donc universelle !
Mais cette série ne serait rien sans la musique géniale de Gaëtan Essiambre qui, bien au-delà de la traditionnelle trame sonore, est véritablement le troisième personnage principal. Ces petits morceaux de bonheur qui annoncent la chute des blagues sont la meilleure alternative aux rires en boîte, jamais inventée.
Soulignons enfin la crédibilité des personnages. Lors de la première saison de la série, le couple Guy et Sylvie avait fait amplement tourner la machine à rumeurs. Pendant deux bons mois, tout ce qui se fait de publications à potins dans la belle province vitupéraient que Sylvie Léonard et Guy A. Lepage formaient un vrai couple. Ce qui, du reste, était tout à fait faux. Si ce n’est pas des bons comédiens ça, qu’est-ce que c’est ?
Des épisodes de « Un gars, une fille » seront projetés en rafale à l’école Allain St-Cyr, mercredi le 27 octobre à 19 h 30 et c’est gratuit.
