Pendant toute une journée, l’école d’immersion française J. H. Sissons s’est amusée au rythme des activités
de son carnaval francophone.

Le 17 mars, c’était la St-Patrick, mais à l’école J. H. Sissons, c’était aussi le carnaval. Le blanc, le rouge et le vert étaient donc de mise durant cette journée d’activités extérieures.

Tout a commencé avec le son incomparable de la trompette de Québec et les consignes de sécurité pour ne pas avoir froid en jouant dehors. Après les explications concernant le déroulement de la journée, la première activité a été de chanter la chanson-thème de ce carnaval scolaire composée sur l’air du Carnaval de Québec. « Carnaval, festival, carnaval. À Sissons, c’est tout un festival… », et les élèves de sortir dans la cour d’école pour se diviser en petits groupes assignés à la douzaine de sites d’activités, dont la course en sac de lin, la luge, la peinture murale, le tir de traîneau, la course à trois jambes et la cabane à sucre. Entourée de nombreux bénévoles, Elaine Jacques, la monitrice de langue française, veillait à ce que tout se déroule sans anicroche. Elle avoue : « Au début, c’est un peu plus dur, car les activités ne sont pas encore rodées, mais au fur et à mesure tout prend son rythme. » Pour celle qui a entrepris l’organisation de cet événement depuis le mois de novembre, l’idée était d’abord de créer une petite activité pour s’amuser dehors. L’énergie créatrice de l’organisatrice faisant boule de neige, l’école s’est retrouvée avec une journée entière consacrée aux joies de l’hiver.

Pour Madison Payne le carnaval est synonyme de plaisir. « Être dehors avec mes amis, c’est beaucoup de fun. Mais il y a une activité que je veux faire vraiment, c’est la cabane à sucre », convient-elle alors qu’elle participait à une course en raquette. Cette élève évoque également qu’elle a bien apprécié la chanson que Mme Elaine a entonnée devant toute l’école.      
           
Paul Bennett, le directeur de l’école, souligne qu’il s’est laissé entraîner par le projet de Mme Jacques pour profiter de l’hiver, pour développer l’esprit de l’école et célébrer la culture. « C’est pour la joie de vivre dehors, d’être dehors sur notre terrain. C’est comme ça qu’on veut vivre à Yellowknife. C’est ensemble dehors, toutes les classes, de la prématernelle à la 5e année. On établit la culture de la communauté et les activités dans le Grand Nord », déclare-t-il. M. Bennett explique qu’une activité dehors avec tous ses amis, c’est une chose qui reste plus dans la tête d’un enfant.
Elaine Jacques estime elle aussi que cette journée carnavalesque restera gravée dans la mémoire des enfants. « Ils vont s’en rappeler et les prochaines fois qu’ils entendront le mot carnaval, ils auront de bons souvenirs qui leur reviendront. »