le Vendredi 18 avril 2025
le Vendredi 4 avril 2025 12:54 | mis à jour le 9 avril 2025 13:17 Culture

Les voix du chœur

Répétition d’Aurora Chorealis avant le grand soir. — Photo Lise Picard
Répétition d’Aurora Chorealis avant le grand soir.
Photo Lise Picard
Au Northern Arts and Cultural Center le 12 avril, les 85 voix d’Aurora Chorealis et de Fireweed chantent la croissance et l’amour en Dene kǝdǝ́, en français et en estonien. 
Les voix du chœur
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Le concert Seeds of change reflète l’orageux climat actuel, mais aussi ce qu’il faut pour le transcender, selon Lise Picard, membre d’Aurora Chorealis depuis 2011. « On a toujours un concert au printemps, avec un thème de printemps, dit-elle. Cette année, notre directrice [Margo Nightingale] a décidé qu’elle voulait faire ça sur la croissance, la ténacité […], l’amour. Et on tient compte de la situation mondiale. »

Une des chansons du répertoire présenté, en estonien, illustre particulièrement cette disposition d’esprit. « C’est un petit peu comme un hymne national, explique la choriste. Les pays baltes […] se sont finalement affranchis de l’URSS […] en tenant des évènements chantants. […] C’est très significatif comme chanson, puis ça a beaucoup de puissance. »

 

Leela, Alanis, Rilke…

Les chorales, réunies sous la Yellowknife Choral Society, interprèteront aussi, en Dene kǝdǝ́, Gentle the heart, première œuvre pour chorale de la compositrice et musicienne de Yellowknife, Leela Gilday. La pièce parle des ancêtres et de la Terre. Également au programme, You learn d’Alanis Morissette (Tu perds, tu apprends, tu saignes, tu apprends, tu cries, tu apprends), la mélancolique Forever Change, Apple Tree, une chanson en allemand et une autre, Dirait-on, en français mais écrite par un Gallois (Jeremy Huw Williams) et un Américain d’origine danoise (Morten Lauridsen). Dirait-on fait partie des Chansons des Roses, inspirées de Rainer Maria Rilke.

Comment bien chanter dans ces langues qui nous sont fondamentalement inconnues ?

« On pratique beaucoup, répond Lise Picard. On a des enregistrements des mots, non chantés […], on retranscrit les textes pour être capables de les prononcer comme il faut. Alors, oui, beaucoup d’efforts sont mis pour bien prononcer. »

 

La direction

Lise Picard souligne la qualité de la direction de la cheffe de chœur, Margo Nightingale. « Elle mérite beaucoup de reconnaissance, parce qu’elle y met du temps et puis elle est très bonne. »

Aurora Chorealis et la chorale d’enfants Fireweed seront accompagnés par Peter Workman (piano), Pat Braden (basse) et Norm Glowach (batterie). Les représentations ont lieu à 14 h (20 $) et 19 h (35 $)