FOTR 2025 est maintenant passé. Le début fut électrisant et les jours suivants ont été tout aussi palpitants. Nous pouvions y trouver nourriture, boissons, marchands et, bien sûr, artistes de tous genres. Cette année, le festival a accueilli un artiste dont la sincérité et l’authenticité se ressentent à chaque note : Jeremie Albino. Originaire de Toronto, il a commencé sa carrière dans les rues, captant l’attention de quelques passants curieux avec sa guitare. Ce sont ces premiers échanges dans les rues de la ville ontarienne, intimes et spontanés, qui ont allumé en lui la flamme de la scène : « C’est là que j’ai réalisé que je pouvais captiver quelqu’un et lui offrir quelque chose en retour. »
Groove et énergie brute
Depuis ses débuts modestes, Jeremie a développé un style unique, mêlant le storytelling de la country, les grooves du R&B, l’énergie brute du rock’n’roll. Mais également l’âme profonde de la soul du Sud grâce aux musiques que lui faisait écouter son père. Il a conquis un large public au Canada et aux États-Unis grâce à des concerts intenses et émouvants.
Son titre Early Morn
Certaines chansons le touchent particulièrement, comme Early Morn, issue de son deuxième album, Tears you hide : « Quand je la joue, même si ce n’est pas souvent, je ressens toujours un énorme flux d’émotion lourd dans mon cœur. Parfois, je me retrouve à pleurer le soir avant de me coucher après avoir réalisé une prestation », a-t-il confié à Médias ténois. Ces moments d’émotion brute font de ses spectacles une véritable expérience humaine.
FOTR, « une belle aventure »
Quand il a reçu l’invitation de se présenter à FOTR, il a immédiatement su quelle était sa réponse. Et en repartant à la suite du festival, il n’a pas été déçu. « Chaque année depuis le début de ma carrière, les gens me disent que je devrais aller participer à FOTR, que ma musique serait parfaite pour le festival. J’ai des amis qui y ont joué et ils ont tous aimé leurs expériences. Honnêtement, j’ai vraiment hâte et je crois que ça va être une belle aventure », anticipait le musicien avant de monter sur scène.
Ce que Jeremie espérait, plus que tout, c’était de créer un lien : « J’espère que ma musique va connecter les gens et inspirer tout le monde à se réunir et à écouter de la bonne musique. » Au lendemain des festivités, on peut assurer que le pari a été tenu.