le Jeudi 10 juillet 2025
le Vendredi 26 mai 2000 0:00 Divers

Hommage à Maurice Richard et Jean Béliveau

Hommage à Maurice Richard et Jean Béliveau
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Cette semaine, j’aimerais rendre hommage à deux joueurs de hockey, deux géants qui sont tombés gravement malades, ô ironie du sort, au cours de la même semaine. Je veux parler de Jean Béliveau et de Maurice Richard.

Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas une fan de hockey, loin de là. Cependant, aussi loin que je me souvienne, Maurice Richard et, un peu plus tard, Jean Béliveau, ont fait partie de ma vie. Mon père était un amateur de hockey. Le « rocket » Richard était pour lui, comme pour des centaines d’amateurs de hockey, son idole. Le samedi soir, toutes les familles étaient rivées au petit écran pour admirer leurs idoles, les Canadiens. Donc, qu’on le veuille ou non, ces héros d’un genre de hockey révolu ont fait partie intégrante de ma vie et de celle de tous les Québécois. J’irais même jusqu’à dire qu’ils ont fait partie de la vie des Canadiens, soit dit sans jeu de mots. Quand ces géants apparaissaient sur la glace du petit écran, c’était le silence jusqu’au prochain but compté et là, c’était la liesse. Les héros venaient de compter encore une fois. Que ces deux géants menacent de disparaître cette semaine, c’est tout le hockey qui est en émoi, le hockey et les profanes qui, comme moi, ont tout de même partagé leur souper du samedi soir avec Maurice Richard et Jean Béliveau. Jamais je n’aurais cru que la maladie de ces joueurs de hockey me toucherait. Eh bien! c’est fait!

Mot d’enfant

Que je vous présente un peu Charles. Il a aujourd’hui onze ans et je le connais depuis qu’il a quatre ans. Il a toujours eu, et a toujours, une pensée bien à lui sur la vie et sur les événements. Bref, Charles est un petit philosophe en son genre. Un petit gars bien sympathi-que…et comique. Il y a quelques années, j’ai appelé mon amie Louise. Cette dernière était occupée et c’est Charles, son fils, qui a répondu. Il avait alors cinq ans. On a parlé de tout et de rien. J’aime bien parler avec Charles. Donc, on a parlé de Nintendo, de la température, etc. Au bout d’un moment, il me dit d’un ton sérieux : « Bon, il va falloir que je te laisse, parce que ça va coûter trop cher. » J’ai raccroché, étouffée de rire. C’est que j’appelais de la même ville, ce n’était pas du tout un appel longue distance.

Comique!!!! J’en ris encore aujourd’hui. Ce n’était pas une blague, mais quelle candeur désarmante. Je me suis prise à penser… « C’est bien vrai, ça va coûter trop cher! » Sans blague!