Lot ÉASC
La ville de Yellowknife a approuvé en deuxième lecture le changement de zonage du lot sur lequel l’École Allain St-Cyr souhaite aménager sa cour de récréation et construire son gymnase. La ville de Yellowknife semblait ouverte à une entente avec l’ÉASC afin d’éventuellement louer le lot demandé par l’école.
Cependant, lors d’une récente rencontre avec le président de la CSFD, la ville a semblé privilégier la vente du lot. « La ville souhaite obtenir 110 000 dollars pour le terrain », affirme le président de la CSFD, Jean-François Pitre. Ce dernier admet qu’à l’heure actuelle, faute de fonds, « il est impossible d’investir 110 000 dollars pour l’achat ». Le président ira donc négocier en mai lors d’une prochaine réunion du conseil de ville.
Entre temps, tous les jeux commandés pour l’aménagement de la cour de récréation sont arrivés à destination, mais la CSFD ne sait pas si l’aménagement des aires de jeux pourra débuter ce printemps.
Informatique
Quant à l’École Allain St-Cyr, elle a obtenu une subvention pour améliorer son système informatique. Un technicien se chargera de réparer les petits bogues qui parasitent certains d’entre eux. Le système sera donc bientôt prêt à desservir la population grandissante de l’école.
Selon les prévisions actuelles, près d’une centaine d’élèves devraient s’inscrire à l’école francophone en septembre 2001. Cette année, 18 élèves sont inscrits en 6e, 7e et 8e année. Un élève complète présentement sa huitième année.
« On ne sait pas encore si on va offrir la 9e année l’an prochain », a indiqué l’adjointe administrative de l’ÉASC, Dominique Côté. L’un des éventuels objectifs de la CSFD est d’offrir la 10e, la 11e et la 12e année en français. Si tous les élèves actuellement inscrits en 5e, 6e et 7e année restent à l’école, le rêve d’une école secondaire francophone pourrait devenir réalité.
Projet de francisation
Le directeur des programmes d’éducation en langue française au GTNO, Jean-Marie Mariez, a fait état d’un projet de deux ans qui vise le développement d’une trousse de francisation qui fournira au personnel et aux élèves du matériel pédagogique. Ce projet doit toutefois être approuvé par la sous-ministre de l’Éducation, de la Culture et de la formation, Penny Ballantyne.