le Dimanche 11 mai 2025
le Vendredi 8 février 2002 0:00 | mis à jour le 8 mai 2025 14:04 Divers

Des goûts et des couleurs, on ne discute pas, sauf que…

Des goûts et des couleurs, on ne discute pas, sauf que…
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Je ne saurais passer sous silence un état de fait dont ce n’est pas la première occurrence en ma présence. Je parle des spectacles qui suivent les AGA.

Lors du spectacle de Kevin Parent, il y a des personnes qui ont parlé, mais alors là, parlé du début à la fin du spectacle, sans relâche, et au grand dam des personnes environnantes qui avaient payé leur billet, elles.

Depuis quelque temps, je me demande, à bon escient, si je me fonde sur ce soir-là, je me demande donc si la FFT ne devrait pas se contenter de payer pour les repas de ses délégués, et de laisser les personnes se débrouiller elles-mêmes pour le prix des spectacles. Ainsi, on éviterait que des gens qui ne sont absolument pas intéressées par le côté culturel de la francophonie se retrouvent catapultées à des spectacles avec lesquels elles n’ont que faire ni d’Ève, ni d’Adam (j’allais dire ni de la lèvre, ni de la dent, mais on pourrait croire que j’étais sérieuse).

Je veux bien croire que ce n’était pas Jacques Brel, Renaud ou Brassens qui donnait son spectacle ce soir-là, mais je ne suis pas certaine si ces personnes auraient été intéressées, de toute façon. Mon propos n’est pas de discuter du bien-fondé des goûts de ces personnes, Dieu m’en garde. Je n’ai rien à voir avec le goût des autres, ni des couleurs qu’elles décident d’arborer et que j’abhorre. Nenni, messieurs, dames. Si c’est ce que vous entendez de mes propos, je fais fausse route. Ce que je veux dire, c’est que la moindre des choses, lors d’un spectacle, c’est de respecter les autres personnes qui, en général, on payé leur billet. Qu’on n’aime pas, je veux bien. Je ne veux pas vendre un show, le goût de quelque chose. Mais si on a tellement envie de parler, on peut simplement sortir de la salle de spectacle et se faire aller le mâche-patates, pour ne pas dire pommes de terre, ailleurs, à l’extérieur, là où les spectateurs ne seront pas incommodés. Il me semble que ce n’est pas trop demander!

Au Centre Molson, ce samedi, il y avait Pavarotti. Je ne suis pas certaine que les gens qui ont payé leur billet 350 $ auraient enduré un grand placotage à côté d’eux. Je suis plutôt certaine qu’il doit y avoir là des gens pour inciter les gens à se taire…ou à sortir. Nous n’en sommes pas rendus là. Point n’est besoin d’embaucher des videurs pour faire comprendre aux gens qu’il y en a qui écoutent. Je crois que le simple bon sens, le gros bon sens, peut faire alors faire office de bonne soeur (je plaisante, je veux dire bouncer, je veux dire…bof, je ne sais pas trop comment ça s’écrit en anglais).

Sur ces belles paroles, je me repose la question à savoir l’achat des billets. Si on tient à avoir des spectateurs, on pourrait alors les donner à des élèves ou à des gens qui ne peuvent se payer deux ou trois billets. Ce n’est qu’une suggestion. Je sens que je vais faire des remous. Pourquoi pas? Je ne fais que profiter de la tribune que constitue le journal pour dire tout haut ce que plusieurs pensent tout bas.

Là-dessus, je vous souhaite une bonne semaine. À bon entendeur, salut!

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