Que s’est-il passé lors du match numéro deux? L’énergie des Prédateurs n’était pas aussi forte que dans le premier match; cependant il faut donner tout le crédit aux Pingouins, qui ne cessent d’attaquer et de profiter de l’énergie fournie par la foule et le momentum gagné à la suite d’un but. L’efficacité et la rapidité avec laquelle les Pingouins ont pris les devants en début de troisième période semblent avoir mis les Prédateurs dans un état de latence. Surtout la rapidité et le fait que ces événements se déroulaient en début de troisième période. Juuse Saros est entré en scène après le quatrième but, prenant la place de Pekka Rinne qui a accordé quatre buts en 25 tirs. Durant le premier match, Rinne a vu la rondelle franchir sa forteresse quatre fois sur un total de 11 tirs.
Revenons au deuxième match. Parlant de rapidité et de buts, les Pingouins n’ont eu besoin que de trois minutes et dix-huit secondes pour inscrire trois buts, dont deux en quinze secondes. Parmi ces trois buts, le premier, survenant seulement 10 secondes après que la période ait commencé, appartient à Jake Guentzel, son deuxième du match. Ce douzième but en séries éliminatoires lui a permis de dépasser Jeremy Roenick (des Blackhawks de Chicago en 1990) et Brad Marchand (des Bruins de Boston en 2011) au deuxième rang des marqueurs recrus. Il n’est que deux buts derrière Dino Ciccarelli, qui a fait vibrer les cordes du filet adverse 14 fois durant les séries de fin de saison de 1981, pour les North Stars du Minnesota. De plus, les dix-neuf points de Guentzel font de lui le meilleur pointeur de l’histoire pour une recrue née en sol américain. Aucune recrue n’a terminé au premier rang des marqueurs durant les séries depuis que la Coupe Stanley se dispute dans la ligue nationale. Aussi, le but de Guentzel en troisième période est le deuxième but le plus rapide à avoir été marqué lors d’une finale de la Coupe Stanley depuis que Brian Skrudland des Canadiens de Montréal (ça commence à me manquer de voir les Canadiens en finale de la Coupe Stanley) avait marqué à neuf secondes du début de la première période de prolongation du match numéro deux, face aux Flames de Calgary. Jake Guentzel, 22 ans, répond aux journalistes comme suit : « Il est très difficile d’exprimer en mots comment je me sens, mais le but ultime, c’est deux autres victoires. » Mon plus grand regret par rapport à Jake, c’est l’organisation pour laquelle il joue.
En finale de la Coupe Stanley, l’équipe qui mène deux matchs à zéro dans la série a gagné 45 fois sur 50, soit 90 %. Lorsque l’équipe mène 2-0, mais cette fois, en quittant son domicile, celle-ci remporte la Coupe 34 fois sur 37, soit 91.9 %… Les Prédateurs n’ont cessé de faire lever les bras de leurs partisans et les sourcils du reste des amateurs de hockey tout au long de cette série. Nous réservent-ils d’autres surprises?
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