Six projets de développement dans le domaine de l’hydroélectricité font l’objet d’une étude complétée par le consultant indépendant Dave Morrison. Le potentiel hydroélectrique de certains réseaux fluviaux a été évalué dont Talston (200 mégawatts), Great Bear (600 mégawatts), Upper Snare (33 mégawatts), Mackenzie (10 500 mégawatts), Lac La Martre (27 mégawatts) et Lockhart (270 mégawatts).
« Si nous voulons obtenir une autonomie politique, nous devons obtenir l’autonomie économique et nous affranchir de notre dépendance envers les combustibles fossiles », affirme le ministre des Ressources, de la Faune et du Développement économique, Joe Handley.
« Nous devons regarder le potentiel hydroélectrique des T.N.-O. en optant pour une démarche intégrée », poursuit le ministre. Le GTNO est en faveur d’une approche globale qui nécessiterait une stratégie de développement du potentiel hydroélectrique en communion avec un réseau reliant les centrales les unes aux autres.
« Les gens veulent la com-plétion de l’autoroute du Mackenzie, ainsi que la construction d’un pipeline », affirme Joe Handley. « La construction d’une ligne de transport de l’hydroélectricité le long du fleuve Mackenzie est bien inspirée. »
Le GTNO regarde vers les voisins du Sud, les États-Unis, puisque leur demande en énergie est à la hausse. « En assumant que toute la production d’hydroélectricité est achetée, les redevances pourraient se chiffrer à 1¢ /kilowatt/heure », stipule Dave Morrison.
Jusqu’à présent, le GTNO a dépensé « quelques centaines de milliers dollars » pour l’embauche de consultants responsables de réaliser des études de marché, selon Lew Voytilla du Conseil du secrétariat de la gestion financière.
« Treize pour cent de la production mondiale d’hydroélectricité provient du Canada », soutient Joe Handley. Selon l’étude réalisée pour le compte du GTNO, le potentiel hydroélectrique des T.N.-O. serait plus élevé que celui de la baie James.
« Nous aimerions connaître les indicateurs généraux concernant le potentiel hydroélectrique des T.N.-O. d’ici un an », souligne Lew Voytilla. Le GTNO regarde du côté des investisseurs privés pour la mise en ¦uvre de projets hydroélectriques. « Ces projets pourraient être financés par le secteur privé », avance Joe Handley.
La semaine prochaine : les répercussions possibles de la production d’hydroélectricité aux T.N.-O.