le Lundi 12 mai 2025
le Vendredi 16 août 2002 0:00 | mis à jour le 8 mai 2025 13:51 Économie

Aventurière née Le retour de l’enfant terrible…

Aventurière née Le retour de l’enfant terrible…
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Karine Massé…. ça vous semble familier comme nom peut-être ? La voilà de retour comme directrice des communications pour le nouveau projet de la FFT.

Elle se dit elle-même aventurière née. Elle aime tout ce qui a trait à l’international. Karine Massé a d’abord débuté des études en psychologie à l’université pour ensuite bifurquer vers les communications et le journalisme, ce qui l’a amenée à étudier un an à New York.

« Personne remplie de surprises », pour reprendre sa propre description, elle n’a pas peur des contrastes puisque de New York, elle est parti vers Yellowknife! Elle venait ici pour un contrat de quatre mois à l’Aquilon et n’avait pas vraiment l’intention de rester plus longtemps. « Je me disais que je pouvais aimer ou détester, qu’au pis aller, c’était juste quatre mois. Puis finalement, j’ai adoré, j’ai eu la piqûre ! »

Son contrat est renouvelé, elle fait un peu de pige pour des journaux anglophones et 20 mois s’écoulent. Le besoin pour elle de se ressourcer se fait alors sentir.

Pour elle, se ressourcer, ça veut dire voyager. Elle a fait son premier voyage à l’âge de 12 ans et depuis, elle parcours le monde à pied, en vélo ou à dos de chameau. Ce qu’elle aime des voyages, c’est découvrir de nouvelles cultures, s’ouvrir à elles. Elle aime rencontrer « toutes sortes de gens » qui lui mettent une variété d’idées nouvelles dans la tête.

Elle part donc quatre mois en Asie et rencontre plein de gens fascinants. Elle prend aussi conscience de la liberté, ou plutôt de l’absence de liberté et de la chance que l’on a d’en avoir autant.

À son retour, elle pense se trouver un emploi à Montréal, mais finalement, la voilà de retour dans le Nord! « À la grande surprise de tous ! »

Son rôle de directrice l’emmènera, dans les prochaines semaines, à mettre sur pied des répertoires, à créer de la documentation. Il faudra aussi qu’elle cible les gens visés par le projet et qu’elle établisse des liens avec eux.

Tout comme André Routhier, le directeur du projet, Karine Massé pense que le plus grand défi, pour l’instant, est de faire connaître le projet. L’échéance de trois ans proposée par la planification n’est pas irréaliste à ses yeux puisqu’il s’agit d’une balise et non d’un absolu.

Contrairement au domaine privé, elle trouve que le milieu communautaire a un côté plus amical. Ce qu’elle déplore du privé, c’est que tout est axé sur le rendement. « Il y a aussi un rendement à donner dans le communautaire, mais il y a plus que ça. C’est une question de relation avec les gens et c’est fait dans un contexte d’entraide. »

Avec sa capacité de s’ouvrir aux gens et d’être sensible à eux, avec son caractère très sociable et sa passion de communiquer, elle sera sûrement heureuse à la barre des communications de ce nouveau projet !