C’est le samedi 22 mars prochain qu’aura lieu, à Ottawa, le gala des Lauriers de la PME, visant à reconnaître les entreprises francophones ou offrant un service bilingue à l’extérieur du Québec. Pour la deuxième édition du gala, trois entreprises franco-ténoises sont en nomination.
Tout d’abord, Pido Productions, faisant affaires à Yellowknife depuis près de 20 ans, se retrouve parmi les finalistes de la catégorie « Développement rural ». « Par les services que Pido Productions offre, l’entreprise aide au bilinguisme », d’expliquer le directeur du Conseil de développement économique des Territoires du Nord-Ouest, André Routhier, qui a vu à finaliser les dossiers de mise en candidature.
Rappelons que Pido Productions œuvre dans la production sonore et télévisuelle, en plus d’offrir des systèmes d’interprétation et de sonorisation pour divers types d’événements et de spectacles. Le dossier de mise en candidature de l’entreprise fait aussi état de l’impact de l’arrivée des techniciens de Pido lors d’événements se déroulant dans des petites communautés. « L’industrie de l’audiovisuel a toujours été très populaire auprès des jeunes et est une source de rêve pour plusieurs. Pido Productions est donc sensible à son impact. Les employés font de gros efforts pour impliquer les jeunes dans le montage et le démontage de l’équipement et s’efforcent de leur montrer des choses simples, à leur montrer la réalité de l’industrie et à leur donner la chance d’aller en arrière-scène », peut-on lire dans le dossier. Les propriétaires de Pido Productions sont Jean-François Pitre et Sandra Dolan.
Le bistro bar Le Frolic et le restaurant L’Héritage, candidats dans la catégorie « tourisme », sont la propriété du chef Pierre Lepage et de Julia Tate. Le dossier de mise en candidature de l’entreprise fait état de la qualité des produits et du service. « Dans la mesure du possible, du personnel bilingue est embauché, si ce n’est pas possible, les employés reçoivent une mini-formation dans la prononciation en français des items sur le menu », lit-on dans le dossier de candidature. L’engagement de l’entreprise auprès de la communauté franco-ténoise prend aussi une bonne place dans le document.
« Le Frolic n’est pas un intervenant de première ligne en matière de tourisme, en ce sens que ce n’est pas, par exemple, un vendeur de forfaits, mais c’est un intervenant de seconde ligne qui bénéficie de l’augmentation de l’achalandage ou de la structuration de l’industrie touristique ténoise », d’expliquer André Routhier. Le document de présentation fait donc état de l’engagement de l’entreprise auprès du NWT Arctic Tourism Association.
Du côté de Danmax Communications, candidat dans la catégorie « Économie du savoir », on qualifie l’entreprise de « guichet unique en matière de télécommunications et de sécurité ». Propriété de la famille Cimon, l’entreprise, née en 1987, se spécialise dans les réseaux de téléphone, les systèmes de sécurité et les communications variées comme les signaux satellites, la radio-communication à deux voies et le système de câblage par internet.
C’est principalement pour la formation continue qu’offre l’entreprise à ses employés et pour la recherche de technologie de pointe que Danmax Communications s’est retrouvée dans la catégorie « Économie du savoir ». Le français est aussi partie prenante de la gestion de l’entreprise de haute technologie.
Selon André Routhier, le jury, dont les membres demeurent inconnus jusqu’au dévoilement des gagnants, se basera sur des critères précis pour déterminer les vainqueurs. Ces critères passent par le type d’entreprise et l’originalité des activités, jusqu’à l’affirmation du fait français en entreprise. L’entreprise qui gagne un Laurier peut ensuite jouir d’une fenêtre promotionnelle enviable sur le plan national.