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le Vendredi 20 août 2004 0:00 Économie

Les TNO épargnés… jusqu’ici

Les TNO épargnés… jusqu’ici
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Depuis le vendredi 13 août dernier, les 4800 employés de Parcs Canada sont officiellement en grève. Depuis ce temps, les vacanciers qui désirent visiter les parcs et lieux historiques nationaux doivent s’informer à l’avance pour savoir si leur destination sera touchée. Jusqu’à maintenant, cependant, les Territoires du Nord-Ouest ont été épargnés par les moyens de pression des travailleurs.
Cette grève des employés de Parcs Canada touche une centaine de personnes aux Territoires du Nord-Ouest et une quarantaine au Nunavut. C’est principalement sur les questions salariales que les négociations ont achoppé entre l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) et l’employeur.
Au départ, le syndicat demandait à l’employeur de combler l’écart qui persiste entre les employés fédéraux de Parcs Canada et leurs homologues du secteur privé et des autres secteurs publics. Par exemple, dans le cas d’employés des Services de l’exploitation, cet écart est de 20 %, selon la partie syndicale.
Selon le vice-président exécutif régional pour le secteur du Nord de l’AFPC, Jean-François Des Lauriers, les demandes syndicales initiales, qui étaient une augmentation salariale de 5% par année pendant trois ans, ont été réduites à 3 $ par année, pendant trois ans. De son côté, l’employeur aurait présenté une contre offre de 2,5 % pour la première année et de 2 % pour chacune des deux années suivantes.
« Il faut comparer les choses semblables les unes aux autres. Si on regarde le travail que fait un menuisier dans le secteur privé ou au territorial, il faut comparer avec le salaire que les gens font à Parcs Canada ou au gouvernement fédéral, dans ce cas, on parle d’une différence de 25 % », explique M. Des Lauriers.
Au moment de mettre sous presse, aucune discussion n’avait repris entre la partie patronale et la partie syndicale, qui poursuit ses moyens de pression en rotation.