Le leadership inuvialuit : pour
Ça fait déjà un moment qu’on sait que les leaders inuvialuits sont en faveur du mégaprojet de sept milliards de dollars.L’allocution de l’influente présidente de l’Inuvialuit Regional Corporation, Nellie Courneyea l’a confirmé.
« Les Inuvialuit sont des gens progressifs qui comprennent que, clairement, le changement fait partie intégrante de nos vies. Notre passé est notre patrimoine, et si nous apprenons et nous renforçons à le connaître, nous ne stagnons pas là », a-t-elle déclaré.
« Alors que cette importante porte sur la croissance économique s’ouvre à nous, nos efforts collectifs ne doivent pas se limiter aux seules personnes qui bénéficieront directement du projet », a ajouté celle qui siège au conseil de direction de l’Aboriginal Pipeline Group, mais devra également s’accompagner de mesures pour répondre aux impacts sociaux et environnementaux du projet.
Alternatives North
Suzette Montreuil de l’organisme sans but lucratif Alternatives North, a exprimé certaines craintes quant à la partialité des gouvernements qui, au bout du compte, décideront de permettre ou non que le projet aille de l’avant.
« L’objectif du processus d’examen environnemental est de déterminer si le projet devrait allait de l’avant et, si oui, comment. Malheureusement, les gouvernements se sont empressés de donner leur opinion sur le gazoduc. Les ministres du gouvernement [fédéral] ont exprimé un appui clair au projet. Le premier ministre Harper de même.
« Le premier ministre des TNO et de nombreux ministres de son cabinet ont, à maintes reprises, annoncé leur support inconditionnel au projet […]. C’est un problème Nous craignons qu’ils ne tiennent pas impartialement compte des recommandations que lui soumettra la Commission d’examen conjoint », a-t-elle dit.
Sierra Club
Pour le Sierra club du Canada, officiellement opposé au projet, le pipeline n’est que l’arbre qui cache la forêt. Stephen Hazell du Sierra Club, a indiqué que le Projet gazier du Mackenzie entraînera nécessairement d’autres travaux d’exploitation gazière dans la mer de Beaufort et a demandé à la Commission de ne pas arrêter son examen au projet qui lui est présenté aujourd’hui, mais aussi d’y inclure les développement successifs qu’il provoquera.
Par exemple, nous savons que le Projet gazier du Mackenzie inclus trois puits [de forage] initiaux, mais que pour maintenir le gazoduc approvisionner durant les deux premières années du projet 13 nouveaux puits devront être forés. […] Les résidents du Nord feront face à un véritable tsunami de développement », a-t-il mis en garde.