Après quatorze semaines de grève ininterrompue, les onze employés restant alignés derrière les piquets, peuvent apercevoir une issue à leurs revendications. Une rencontre est prévue le mardi 30 janvier, entre la direction du centre de traitement Nats’ejée k’éh et le Syndicat des travailleurs et des travailleuses du Nord représenté par l’Alliance de la Fonction publique du Canada.
Les circonstances font qu’il était temps de s’assoire à la table des négociations, car il y a deux semaines, quatre employés sont retournés travailler au centre, et à soustraire au nombre de grévistes, deux autres qui ont trouvé un autre travail. Récemment, l’union des travailleurs s’efforçait d’impliquer le gouvernement territorial, en proposant aux citoyens, sur son site Internet et sous forme de tract, d’écrire au Ministre de la Santé et des Services sociaux Floyd Roland pour lui demander d’agir pour régler ce conflit.
Les grévistes néanmoins soutenus moralement par les autres syndicats, et financièrement par des dons, provenant de différentes unions de travailleurs du territoire ou d’autres provinces, d’un montant de 55, 000$. Les employés du seul centre de traitement à l’accoutumance aux drogues et alcool des Territoires, revendiquent leur droit à signer une nouvelle entente collective, la dernière étant échue depuis presque 4 ans.
Depuis l’arrêt des services aux patients en octobre 2006, les personnes nécessitant des soins sont traités en Alberta sous les frais des contribuables ténois. Au moment de mettre sous presse, ni les représentants du syndicat, ni la partie patronale n’avaient répondu aux appels de L’Aquilon.