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le Vendredi 13 juillet 2007 0:00 Économie

Nouvel itinéraire de la FQCC: Des Québécois retraités ont envahi les TNO

Nouvel itinéraire de la FQCC: Des Québécois retraités ont envahi les TNO
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Ça parlait fort le français la semaine dernière aux campings de Hay River, Yellowknife et Fort Simpson alors qu’une caravane, formée de 41 Québécois retraités, faisait la découverte des Territoires du Nord-Ouest (TNO).

Il s’agissait de la première fois de l’histoire de la Fédération québécoise de camping et caravaning (FQCC) qu’un voyage touristique incluait les TNO dans son itinéraire.

Traditionnellement, le périple à destination de l’Alaska prévoyait un passage par le nord de l’Alberta, puis le Yukon. La FQCC a voulu innover cette année en bonifiant le parcours de quelques destinations supplémentaires comme Hay River, Yellowknife, Fort Simpson et Dawson City.

« Le voyage de l’Alaska ressemblait trop à celui de l’Ouest canadien. C’était presque le même trajet. Et comme nous sommes venus à Yellowknife en 2004, ils [les gens de la FQCC] se sont guidés sur notre voyage », a expliqué Rita Bouchard qui, en compagnie de son conjoint Alain Villeneuve, a été désignée chef de caravane.

Les deux responsables soulignent que ce nouveau parcours, incluant les TNO, est une sorte de projet-pilote et que le degré d’appréciation des voyageurs actuels aura une grande influence sur le retour ou pas de cet itinéraire dans le futur.

Les premières impressions

L’Aquilon a pris les devants et a demandé à quelques-uns de ces visiteurs québécois leurs premières impressions des TNO.

« J’ai été étonnée par la ville de Yellowknife. C’est plus grand et plus beau que je pensais. J’ai aussi été étonnée par l’architecture et la beauté de la ville », a confié Louise Gadbois, de Thetford Mines.

« On ne peut pas s’imaginer. C’est quand on est sur place qu’on voit vraiment ce que c’est! […] Je suis très surprise du développement de Yellowknife. Je trouve ça moderne pour une ville éloignée », a affirmé Sylvia Bergeron, de Victoriaville.

Son amie Vicky Collin, de Saint-Eustache, approuve, mais apporte quelques nuances. « Par endroits, ça fait ancien. Des gens laissent traîner leurs vieilles voitures et plein d’autres vieilles choses sur leur terrain. Et toutes ces motoneiges qu’on retrouve un peu partout en plein été, il me semble qu’ils pourraient serrer ça », a-t-elle remarqué.

Même si le but premier de la plupart de ces voyageurs est de visiter les glaciers de l’Alaska, ils ont tout de même bien aimé ce qu’ils ont vu aux TNO.

Ces derniers sont restés au total un peu moins d’une semaine en sol ténois. Ils ont d’abord passé deux jours à Hay River. Certains ont pêché, d’autres ont visité la réserve autochtone et plusieurs sont allés faire un tour dans le parc national Wood Buffalo. « C’était vraiment très bien. On a vu les dolines et la plaine de sel. On a aussi vu un ours noir », a révélé Pierrette Doyon, de Brossard.

Les Québécois ont ensuite mis le cap sur Yellowknife pour trois jours. Ils y ont été accueillis, le 8 juillet au restaurant Old Town Landing, par Sylvie Francoeur, directrice du tourisme au Conseil de développement économique des TNO. Des représentants de l’Association franco-culturelle de Yellowknife étaient aussi sur les lieux.

Durant leur séjour, ils ont notamment visité la mine Giant, la Vieille ville et l’Assemblée législative. Certains retraités ont aussi tenté leur chance sur le parcours unique du club de golf de Yellowknife alors que d’autres ont été reçus dans la spacieuse maison bateau du guide Scott Robertson.

Puis, le 10 juillet, le convoi de 21 motorisés et roulottes a quitté pour Fort Simpson, où il a passé la nuit suivante, avant de poursuivre son chemin vers Fort Nelson, Whitehorse, Dawson City et la destination finale d’Anchorage, en Alaska.

Alain Villeneuve, chef de la caravane, explique les différents motifs qui poussent les gens à voyager en groupe plutôt qu’en solitaire. « Il y en a qui cherche la sécurité. D’autres ne sont pas très à l’aise en anglais, alors que certaines personnes préfèrent tout simplement voyager en groupe », a-t-il signalé.