Heureux du soutien démontré par ses membres qui l’ont reconduit après six années de suite au poste de président du STN (Syndicat des travailleurs du Nord), Todd Parsons estime que c’est la qualité des services offerts par son organisation qui a permis à la direction de suivre le même cap. Justement, le prochain à passer pour la STN est de taille : le renouvellement de la convention collective entre le Syndicat des travailleurs du Nord et le ministre responsable des services publics qui expire le 31 mars 2009.
M. Parsons se dit porté par une augmentation de 20 pour cent des inscriptions de ses membres depuis six ans, due en partie à la politique de porte ouverte du Syndicat instaurée dès son premier mandat. Il affirme qu’il est déjà prêt, quatre mois avant la fin de l’entente, à protéger les avantages des employés du gouvernement territorial. « Nous avons commencé l’élaboration du dossier depuis le mois de mai, et notre document de proposition est maintenant bouclé. Nous attendons une réponse de l’équipe de négociation gouvernementale pour fixer définitivement une date pour nous rencontrer dès le début du mois de décembre. »
celui qui assistera à toutes les rencontres en compagnie de six autres membres du syndicat, le plus important dans le renouvellement d’une entente est de protéger ce qui a déjà été acquis dans le passé, l’amélioration suit de près. Todd Parsons confie également que généralement, lui et le directeur de l’autre équipe de négociations (dans ce cas-ci, la chef des relations de travail au gouvernement, Shaleen Woodward) intervienent dans environ 10 pour cent des négociations alors que les négociateurs étant porte-parole des différents partis se partagent 90 pour cent des dialogues.
en entrevue, Mme Woodward a confirmé qu’il était préférable de laisser au Syndicat la priorité de découvrir les revendications que le gouvernement allait proposer dans le cadre de la prochaine convention. Il est pourtant définitif que les deux parties proposeront des modifications au niveau du langage productif de l’entente. Pour ainsi dire, essayer de tirer les bénéfices d’une définition plus avantageuse pour l’un ou l’autre, sur des thèmes comme les griefs qu’un travailleur peut soulever lorsqu’il est régi par une convention collective ou les conditions associées aux mises à pied. « L’unité syndicale pour le GTNO est très bien informée. C’est notre plus grosse unité de négociation avec un effectif très divers provenant de toutes les communautés. L’intérêt des membres est certainement très fort en cette période de défi économique », remarque Todd Parsons en appuyant son désir de conclure une nouvelle convention avant l’expiration de celle en vigueur.