Le conférencier Nelson Scott est venu à Yellowknife le 19 mars dernier afin de livrer une conférence sur les moyens simples de garder son équipe de travail et de la récompenser à coûts minimes.
Ne pas se sentir apprécié est la raison principale donnée par les gens lorsqu’ils quittent un emploi. Voilà un problème sur lequel le conférencier albertain Nelson Scott, spécialiste en ressources humaines, s’est penché dans le but de rendre la tâche facile aux employeurs et de permettre aux employés de se sentir bien.
Le 19 mars, il a discuté de l’enjeu de rétention du personnel que vivent les entrepreneurs du Nord. Le titre de sa présentation allait dans ce sens, car elle s’intitulait Améliorer la rétention des employés sans dépenser des seaux d’argent. Tout au long de son discours, M. Scott a mis l’accent sur l’utilisation de méthodes à faibles coûts pour exprimer l’appréciation envers son équipe quant au travail qu’elle accomplit et à sa contribution au succès de l’entreprise.
Une vingtaine de personnes ont assisté à la conférence et parmi ceux-ci, plusieurs personnes ont fait part de la difficulté pour les employeurs des Territoires du Nord-Ouest d’attirer du personnel et d’être en mesure de le retenir pour de nombreuses années. Il a toutefois mentionné que ce n’est pas un problème qui est actuel seulement à Yellowknife, mais dans d’autres grandes métropoles aussi. « La réalité est que vous ne pouvez pas garder des gens en les payant plus parce que plusieurs compagnies ne peuvent pas se permettre cela et deuxièmement, ces entreprises auront à payer davantage, mais aucune d’entre elles ne sera gagnante, car ce sera toujours un processus à recommencer dans le but de les garder le plus longtemps possible au sein de la compagnie », a transmis le professionnel. Il a renchéri en disant que : « Le problème que les employeurs ont est de ne pas comprendre comment il est important de faire savoir aux gens que leurs valeurs sont appréciées ». À son avis, les employés doivent pouvoir se sentir bien dans leur environnement et constater qu’ils font partie d’un groupe.
Pour contrer le tout, il a soumis des solutions peu dispendieuses n’exigeant pas beaucoup de temps ou d’efforts. Le résultat de ce nouveau mode de valorisation fera en sorte que l’employé se sentira plus apprécié au bureau et développera une appartenance solide à l’égard de son employeur. « La relation entre le patron ou superviseur est un aspect important dans la vie de quelqu’un. »
Nelson Scott a d’ailleurs donné l’exemple de la note sur le bureau écrite à la main indiquant « merci », et a suggéré que le patron prenne le temps d’écouter la personne, son opinion ou lui offre l’occasion de prendre du temps pour elle, soit en prolongeant son heure de repas ou bien en lui permettant d’arriver quelques heures plus tard au travail le lendemain.
Le spécialiste en ressources humaines a utilisé les premières de l’acronyme anglophone G.R.E.AT pour décrire la façon de procéder. Ainsi, il a mentionné des façons de récompenser fréquemment les employés, en apprenant à les connaître personnellement afin de trouver la touche unique leur convenant le mieux et grâce à laquelle ils se sentiront appréciés, car M. Scott a affirmé que c’est un élément très important.
Collaboration du CDÉTNO
Le Conseil de développement économique des Territoires du Nord-Ouest (CDÉTNO) était à l’origine de la venue de Nelson Scott. Comme il a l’habitude de proposer différents types d’événements pour les employeurs des TNO, il voyait le besoin et l’occasion de leur offrir des outils.
Le but premier de l’organisme était de tenter de trouver des moyens pour résoudre un des défis les plus importants pour les employeurs des Territoires du Nord-Ouest. Anne-Christine Boudreau du CDÉTNO a soulevé le fait qu’« il y a un taux de mobilité très élevé pour les francophones, on parle de quatre ans, selon un rapport de l’Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques ».
C’est après avoir constaté le changement constant de la population face aux emplois et à la demande des employeurs que le CDÉTNO a cru bon d’offrir la conférence.
La conférence a été pratique, selon Madame Boudreau, car les trucs donnés pouvaient être utilisés dès le lendemain.