Le STN considèrerait une offre équivalant à l’augmentation du cout de la vie
Aucune négociation n’a eu lieu entre le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest et le Syndicat des travailleurs du Nord (STN), qui représente ses employés, depuis le 23 avril dernier.
Le syndicat a néanmoins proposé un médiateur de manière informelle par le biais de son équipe de négociateurs et s’est informé de l’intérêt gouvernemental à retourner à la table de négociations avec le syndicat. C’est ce qu’a déclaré à L’Aquilon le président du STN, Todd Parsons, qui s’est refusé à identifier ce négociateur. Le gouvernement peut faire une contre-offre. « Nous espérons en venir à une entente sur l’identité d’un négociateur, affirme M. Parsons. Si cela ne fonctionne pas, chaque partie peut demander à la Cour suprême de nommer un médiateur, mais nous n’avons pas atteint ce point. »
Le président du STN dit rester sûr que la grève sera évitée, même si ses troupes seront prêtes à cette éventualité. Une grève ne pourrait arriver avant plus d’un mois, rappelle-t-il, étant donné différentes dispositions législatives, dont la Loi sur la fonction publique.
Positions
Les deux parties sont toujours opposées sur l’augmentation à accorder aux employés. Le gouvernement offre 2,1 % d’augmentation échelonnée de 2016 à 2019, alors que le STN demande un total 9 % à raison d’un tiers par année pour cette même période. « Cela dit, commente Todd Parsons, le syndicat considèrerait certainement une offre qui équivaudrait à l’augmentation du cout de la vie, soit environ 1,7 % par année. »
Les négociations trébuchent également sur le recours croissant voulu par le gouvernement à de la main-d’œuvre temporaire.
D’après Todd Parsons, il n’y aurait jamais eu de grève des employés au gouvernement des Territoires du Nord-Ouest.