La reprise et la bilinguisation du Carrefour Carrières, un haut fait du CDÉTNO.
Anne-Christine Boudreau a occupé le poste de directrice générale du CDÉTNO de 2013 à 2015. après avoir été coordonnatrice à la stratégie d’attraction de l’organisme.
Elle a contribué à deux éléments majeurs de la démarche de l’organisme, le recrutement des employés et la bilinguisation du Carrefour Carrières des TNO. « Je me suis attirée moi-même, ironise-t-elle, puis j’ai attiré d’autres personnes. » Mme Boudreau a participé à différentes campagnes de recrutement au Canada et à l’extérieur, Destination Canada ou Faites le saut, où le CDÉTNO représentait les offres et services de ses membres.
L’impact de ces campagnes de recrutement est difficilement quantifiable puisqu’avec les démarches nécessaires pour obtenir des permis de travail, il faut parfois attendre deux ans avant d’en voir le résultat. Au fil des ans, le CDÉTNO a tout de même commencé à répertorier le nombre des personnes qui se sont installées aux TNO à la suite de ces campagnes.
Carrefour Carrières
Mme Boudreau, qui travaille actuellement comme agente de développement économique des Îles-de-la-Madeleine considère, également qu’un des gros succès du CDÉTNO est d’avoir pris en 2013 l’administration du Carrefour Carrières des TNO. « Ça a assis la crédibilité du CDÉTNO, affirme-t-elle, et nous l’avons transformé en centre de services bilingues. »
L’ancienne directrice se souvient également d’avoir participé à deux missions de recherches d’investissements en Abitibi, une région minière québécoise, avec des représentants du monde des affaires et de l’industrie des TNO, aussi bien autochtones qu’anglophones.
« Nous nous sommes servis de notre francophonie comme d’une excuse, en faisant finalement ce que n’importe quelle agence économique aurait fait pour tout le monde », affirme-t-elle avec, suppose-t-on, un brin d’ironie. Le CDÉTNO comptait entre 80 à 100 membres à son époque, alors qu’ils sont aujourd’hui un peu moins de 50, selon le site Internet de l’organisme.