Agent de contrôle, un emploi en demande.
 

Y aurait-il un engouement soudain pour le bilinguisme dans le monde du service à la clientèle ? Voilà qu’en plus de SSI Micro, la fameuse agence de sécurité GardaWorld cherche aussi des employés bilingues.

GardaWorld, la plus grosse compagnie de sécurité privée dans le pays selon le responsable du recrutement, David West, œuvre dans différents créneaux, comme le transport de valeurs, les services de protection et le contrôle de sécurité dans les aéroports.

Dans le cadre de ce dernier créneau, explique M. West, GardaWorld est enregistrée auprès de l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien, qui exige qu’une partie de la main-d’œuvre soit bilingue.

« Nous recrutons des agents de contrôle, dit-il. Nous recherchons des gens avec une expérience de service à la clientèle, de bons talents de communication, des gens qui aiment travailler avec le public et qui peuvent assurer la sécurité des passagers et les rendre à l’aise pendant la fouille de leurs bagages à main avant qu’ils ne prennent l’avion. »

M. West dit que sa compagnie, dont les opérations sont en expansion, est constamment à la recherche de gens possédant ces critères, particulièrement si le bilinguisme français-anglais s’y ajoute.

Ils sont particulièrement rares à Yellowknife, et GardaWorld travaille depuis peu avec le Conseil de développement économique des Territoires du Nord-Ouest (CDÉTNO) pour en recruter.

Avancement

Le salaire d’entrée pour un emploi d’agent de contrôle est de 20,23 $ de l’heure à Yellowknife. L’agence fournit une formation préalable d’une durée de trois à quatre semaines, payée 17,88 $ de l’heure.

« Il y a beaucoup d’occasions d’avancement, explique David West. La progression habituelle, c’est de devenir un spécialiste de l’entrainement ou un gestionnaire de point de contrôle. […] L’agent peut aussi être transféré ailleurs au Canada. »

GardaWorld gère la sécurité de 13 aéroports près d’Ottawa et dans les Prairies.

« C’est un emploi très spécialisé, ça prend un type de personne particulier pour faire ça. Les gens qu’on trouve aiment vraiment leur travail, ils restent longtemps avec nous. »

Selon le responsable du recrutement, l’emploi n’est pas dangereux, mais avoir la sécurité du public entre ses mains peut être stressant.