le Lundi 21 avril 2025
le Vendredi 8 mai 1998 0:00 | mis à jour le 20 mars 2025 10:35 Éditorial

Il faut régler ça Éditorial

Il faut régler ça Éditorial
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La question de l’équité salariale et celle de la classification des postes sont encore à l’avant-scène des préoccupations gouvernementales.

Ces deux questions ont toujours été problématiques mais maintenant elle viennent aussi perturber le processus actuel de négociation pour le renouvellement de la convention collective liant le gouvernement des T.N.-O. à ses employés.

Dans les négociations actuelles, le gouvernement insiste sur deux choses. Il veut d’abord que soit réglée la question de la plainte légale qui l’oppose à ses employés en matière d’équité salariale. D’autre part, il veut que soit adopté un nouveau système de classification des postes.

Cette dernière condition est parfaitement raisonnable. Parmi les conditions de travail qui affecteront les employés, il ne fait aucun doute que leur classification au sein de la hiérarchie des postes joue un rôle déterminant dans leurs conditions salariales.

Cependant, en insistant pour régler la plainte légale en même temps que se négocie la convention collective est une stratégie pour le moins douteuse. Cette plainte a pour objet des pratiques administratives passées. Tel que constaté par un tribunal indépendant, le gouvernement des T.N.-O. a, pendant quelques années, eu un corportement répréhensible au niveau de l’équité en emploi en raison de sa classification des postes qui était discriminatoire envers les femmes et les postes qu’elles occupaient.

Le tribunal a statué et le gouvernement doit maintenant s’asseoir avec le syndicat pour négocier les compensations monétaires engendrées par ces pratiques. Rappelons que le syndicat négocie cette cause au nom d’employées uvrant au sein du gouvernement il y a quelques années. Dans plusieurs cas, ces personnes lésées ne travaillent plus au gouvernement.

En essayant de négocier le règlement de cette plainte dans le cadre du renouvellement de la convention collective, le gouvernement tente de refiler la note de ses errances passées à ses employés actuels. Le syndicat a donc raison de refuser de lier ces deux processus de négociation.