Il semble bien maintenant que les négociations dans le secteur public soient une chose du passé. Avec la décision du comité syndical de négociation de recommander l’acceptation des dernières offres patronales, il ne s’agit plus maintenant que de formalités de ratification avant que les employés et l’employeur ne soient régis par la nouvelle convention collective.

La voie aura été pavée d’embûches. La question de l’équité salariale ayant été au coeur de la polémique tout au long des négociations.

Il était important pour que se termine cette bataille qu’une personne indépendante, en l’occurence le médiateur, puisse indiquer au gouvernement qu’il faisait erreur en matière d’équité salariale.

Ainsi, la nouvelle convention collective ne vient en rien enlever le droit des employées de porter plainte si elles jugent que les conditions salariales liées au système d’évaluation des postes sont toujours discriminatoires.

Un autre élément important de cette convention collective concerne la mise sur pied d’un conseil de révision de l’évaluation des emplois qui sera présidé par une personne indépendante. S’il existe toujours des doutes quant aux conditions de travail découlant de l’application du plan Hay, ce conseil sera en mesure de rajuster le tir.

Cette convention sera d’une durée de deux ans et au 1er avril 2000, les employés seront en mesure de juger si la question de l’équité salariale a bel et bien été réglée dans le cadre de cette convention collective.

En attendant, que tous profitent des nouvelles conditions de travail et des augmentations tant attendues depuis le début des premières mesures de restriction budgétaire du GTNO.