Lors de la dernière séance de l’Assemblée générale de la Fédération Franco-TéNOise, cette dernière a renoué avec ses racines.
À l’époque de sa création, la FFT avait pour mandat non seulement d’épauler le développement des communautés francophones des T.N.-O. mais aussi de se faire le chien de garde des intérêts politiques de la francophonie.
Préoccupés par la nécessaire réorganisation résultant de la division des Territoires, les membres de la FFT avaient investi beaucoup d’énergie au cours des dernières années à des dossiers d’ordre administratif.
Le Forum sur le français dans les T.N.-O. de mars dernier aura permis de remettre les dossiers politiques au premier plan.
Il s’agit de la deuxième fois seulement que la FFT brandi le spectre d’une poursuite judiciaire contre le gouvernement. La première fois, il s’agissait d’une contestation de la Loi sur l’éducation. Cette poursuite avait été abandonnée puisque le gouvernement territorial avait finalement modifié sa loi pour satisfaire aux demandes des parents.
Dans le cas des services en français, le gouvernement territorial est de nouveau pris en faute mais, cette fois, le gouvernement fédéral devra vraisemblablement partager un partie du tort puisqu’il est un des principaux joueurs dans la mécanique d’application des droits des francophones.
Comme lors de la poursuite précédente, le gouvernement a encore une fois la chance de modifier son attitude et ses façons d’agir s’il veut éviter de se voir à la merci des tribunaux.
Une poursuite judiciaire, c’est comme un chien qui montre les dents. Si la FFT n’adoptait pas un comportement aussi aggressif, elle ne remplirait pas son rôle de chien de garde de nos droits.
Un chien de garde Éditorial
Un chien de garde Éditorial
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