Le dossier de la gestion scolaire, et celui plus général de l’éducation en français dans les T.N.-O., ont fait couler beaucoup d’encre au cours de la présente décennie.
En recherchant l’index des archives de L’Aquilon, une cinquantaine de textes ont été retrouvés.
De l’installation de l’école Allain St-Cyr dans ses locaux actuels près de l’école élémentaire J.H. Sissons, en passant par la lutte pour l’obtention de classes supplémentaires, celle pour la construction d’un nouveau bâtiment ou la délicate question des droits à la gestion, pendant 10 ans, les parents francophones de Yellowknife se sont fréquemment retrouvés au centre des litiges opposant la francophonie ténoise et le gouvernement territorial.
Ce qui me frappe le plus dans ces dossiers, c’est que les parents ont toujours favorisé la recherche de compromis et la négociation malgré le recours momentané à une poursuite judiciaire en 1990.
Cette méthode a permis aux parents d’obtenir peu à peu des concessions importantes des gouvernements. Que ce soit le financement de la construction de l’école par Patrimoine canadien ou les modifications aux règlements de la loi scolaire par le gouvernement territorial, tout s’enchaîne pour que puissent s’épanouir l’école francophone de Yellowknife et sa future commission scolaire, à la veille du XXIe siècle.
Certes, il reste encore des problèmes à résoudre, notamment avec l’émergence d’un programme de français à Hay River et la nécessité pour les parents de Yellowknife d’envoyer leurs enfants à l’extérieur des T.N.-O. pour obtenir un enseignement en français en 11e et 12e année. Mais à regarder le chemin parcouru, on ne peut douter que des solutions seront trouvées en discutant avec les autorités gouvernementales.