En discutant dernièrement avec Gilles Desjardins du réseau RDI, il est vite apparu que la meilleure façon de pouvoir obtenir un service télévisé supplémentaire en français sur le câble est de s’assurer que le public lui-même fasse pression auprès de la compagnie.
Peu importe le nombre de démarches entamées par RDI, pour le câblodistributeur, il ne s’agit que d’une autre compagnie désirant maximiser ses revenus de diffusion. En faisant des demandes répétées au câblodistributeur, le public peut peut-être convaincre cette entreprise qu’il serait rentable d’ajouter ce poste supplémentaire en français.
Le raisonnement est le même tant pour obtenir que RDI soit ajouté à la liste des réseaux disponibles que pour obtenir que TVA soit diffusé sur les canaux de base du câblodistributeur. Comme on le sait maintenant, le câblodistributeur local n’a pas suffisamment d’abonnés; il échappe donc à l’obligation imposée par le CRTC au printemps dernier concernant TVA.
Une autre chose intéressante qui se dégage de notre entrevue avec le représentant de RDI, c’est la possibilité qui existe à court terme de voir des nouvelles télévisées portant sur l’actualité du Nord. Non seulement cela accroîtra la visibilité du Nord auprès de la population canadienne mais cela pourrait aussi avoir un impact positif sur notre développement économique, notamment au niveau de l’attrait touristique de notre région.
Comme l’expliquait M. Desjardins, rien de mieux qu’un bon reportage sur des éléments caractéristiques du Nord pour susciter la curiosité des auditeurs et de les inciter à envisager sérieusement un séjour dans notre région.
La diffusion de RDI et son ouverture éditoriale face au Nord représentent deux éléments nouveaux qui pourraient contribuer au développement du fait français dans les T.N.-O. À nous d’entamer les démarches qui s’imposent.