Pour la première fois de son histoire les jeunes francophones et francophiles des Territoires du Nord-Ouest ont participé à des compétitions sportives et culturelles au niveau national.

À titre d’entraîneur au volley-ball, j’ai été à même de constater les multiples aspects bénéfiques d’une telle activité.

Un commentaire d’une professeure de français est éloquent :  » Les jeunes ont beaucoup amélioré leur français en quelques jours seulement « . En effet, même s’il fallait parfois leur rappeler de s’exprimer en français, plusieurs des jeunes se sont retrouvés à parler en français du lever au coucher, et cela, dans un contexte autre que celui de l’école. Ils ont été à même de constater que plusieurs jeunes francophones d’un bout à l’autre du pays partagent les mêmes intérêts et les mêmes espoirs.

On se demandait un peu comment l’esprit de corps pourrait se développer avec une équipe composée majoritairement de jeunes anglophones issus des programmes d’immersion en français.

Il y a eu certes un certain manque au niveau de l’esprit d’équipe mais j’ai pu constater aussi que l’enthousiasme des jeunes s’éveillait souvent lorsqu’ils pratiquaient leur sport ou leur art favori. Les T.N.-O. ont terminé dernier au classement général. Est-ce que cela importe vraiment?

Ce n’est pas si important car il s’agissait d’une première expérience du genre et il était plus important de participer que de gagner. On ne peut que faire mieux aux prochains jeux.

D’un autre côté, c’est important car, malgré les idéaux de participation, on éprouve toujours beaucoup de plaisir à remporter ne serait-ce qu’une victoire ou une médaille.

Dans deux ans, aux Jeux d’hiver, les T.N.-O. seront de la partie et arriveront mieux préparés.