La vie était pleine de surprise le 17 janvier dernier lors de l’élection du premier ministre et des membres du Cabinet.

Tout d’abord, la nomination de Stephen Kakfwi à titre de premier ministre risque de produire de nombreux moments excitants au cours des quatre prochaines années. Stephen Kakfwi n’a généralement pas la langue dans sa poche et se soucie généralement peu de se faire des ennemis dans le cadre de ses fonctions.

Que peut-on dire d’un gars qui a affirmé ceci lors de la période de questions pour l’élection du premier ministre : « On dit que j’ai pas beaucoup d’amis. Parfait! Comme ça on pourra pas m’accuser de favoritisme ou de donner des contrats à mes amis. » À elle seule, cette citation nous promet de bons moments à l’Assemblée.

Il y a plusieurs nouveaux venus parmi les membres du Cabinet. Stephen Kakfwi aura quelques maux de tête à décider de la répartition des responsabilités ministérielles.

Il devra trouver un ministère à la hauteur de son proche collaborateur Joe Handley. Pourquoi pas celui des Finances alors que le gouvernement doit prendre prochainement des mesures extrêmes pour rétablir sa situation fiscale? C’est sans compter que le prochain ministre des Finances sera plongé dans la grève actuelle des enseignants et le début des négociations avec les fonctionnaires…

Seul Jim Antoine possède une bonne expérience à titre de ministre, bien que Vince Steen ait aussi été ministre pendant quelques mois. La seule femme du Cabinet devrait aussi se retrouver avec un portefeuille important.

Finalement, Allen et Ootes se feront probablement les dents sur des plus modestes ministères et auront à démontrer leur capacité pour viser plus haut.