Comme c’est le cas pour bien des médias, le journal L’Aquilon a parfois tendance à faire place aux « mauvaises » nouvelles lorsque vient le temps de couvrir l’actualité. Cela a pour conséquence que les bonnes choses, celles qui ne suscitent aucun remous dans la population ou au sein de la gent journalistique, passent souvent sous silence.

Ainsi en est-il du dossier des services en français offerts par le gouvernement territorial. Dans le contexte de la poursuite de la Fédération Franco-TéNOise sur la prestation des services en français, nous avons eu tendance à surtout mettre en lumière les déficiences gouvernementales. Pourtant, de belles choses se passent en même temps et, mauvaises habitudes, on n’en parle presque pas.

Ainsi, au cours des derniers mois, nous avons pu constater que des mécanismes commencent à être mis en place au GTNO afin d’améliorer les services en français et plusieurs petits gestes quotidiens se font en français de façon toute naturelle.

Tant au ministère de l’Exécutif qu’au ministère de l’Éducation, de la Culture et de la Formation, des communiqués de presse et des avis aux médias nous arrivent en français : du presque jamais vu. À l’hôpital Stanton, la mécanique de prestation de services est en place bien qu’il reste encore des petits correctifs à apporter.

À l’Assemblée législative, tant le commissaire des T.N.-O., Dan Marion, que le président de l’Assemblée législative, Tony Whitford, s’adressent en français aux députés avec fierté.

C’est vrai, ces petites choses n’ont rien de « sensationnels » et se retrouvent souvent négligées par les médias, mais elles reflètent néanmoins un tout nouveau mouvement au sein du gouvernement et, peut-être, un changement de philosophie par rapport à la place du français.