Dieu qu’il fait bon travailler aux T.N.-O. Il y a certainement une couple de fonctionnaires qui aimeraient bien avoir l’occasion de s’en prendre physiquement à moi pour quelques-uns de mes écrits, mais, comme on est en contrée civilisée, ils se contenteront d’une bonne critique verbale. Ce n’est pas le cas dans tous les pays. On a qu’à penser aux journalistes assassinés ou emprisonnés pour la simple raison qu’ils ont à l’occasion critiqué le régime en place ou certaines factions de leur société. Le texte en page 8 illustre bien cette situation.
De notre côté, les atteintes aux droits à la liberté d’expression ou à la liberté de la presse sont minimes en comparaison, mais elles font néanmoins partie du quotidien des journalistes.
Plus souvent qu’autrement, c’est l’inflexibilité de l’appareil bureaucratique qui servira à dénier l’accès à l’information. Il faudra souvent essuyer quelques refus avant de pouvoir accéder à l’information désirée et, souvent, le sujet ne sera même plus d’actualité.
D’un autre côté, la liberté de presse est une notion un peu galvaudée, surtout lorsque mise en relation avec la presse à sensation, celle qui engage les paparazzis qui traquent les vedettes (comme Lady Diana) et autres célébrités pour vendre leur feuilles de chou. Tous les clients avides de ces revues à sensation sont donc en partie responsables des comportements fautifs de ces journalistes et photographes, dont la fameuse chasse en automobile en plein Paris. Les doigts des lecteurs sont non seulement tachés d’encre mais un peu aussi du sang de la victime. Ces revues brandissent constamment la liberté de presse, mais empiètent allègrement sur le droit à la vie privée de ces vedettes.