le Vendredi 2 mai 2025
le Vendredi 12 mai 2000 0:00 | mis à jour le 20 mars 2025 10:35 Éditorial

Une question réthorique Éditorial

Une question réthorique Éditorial
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La nouvelle politique du gouvernement des T.N.-O. en matière de mise à pied peut soulever quelques craintes par rapport aux visées réelles du gouvernement dans ce dossier. Avec la situation financière difficile du gouvernement, on peut se demander s’il ne se prépare pas à procéder à des mises à pied massives.

On peut se rassurer en se rappelant une réalité fort simple du gouvernement territorial. Le taux de roulement de son personnel s’élève annuellement à près de 18 %. Cela veut dire que si le gouvernement envisage une réduction de 6% des effectifs, il n’aura souvent qu’à attendre que ne passent quatre mois et la simple attrition fera son oeuvre.

Un gouvernement soucieux de se faire réélire utilisera davantage cette méthode qui consiste à ne pas remplacer les employés qui quittent leur emploi plutôt que de recourir à une série de mises à pied.

Les résultats sont tout aussi douloureux pour les employés qui restent en poste et qui doivent souvent se taper un surcroît de travail, mais du point de vue de la perception du public, cela est beaucoup moins flagrant. Il est intéressant de noter que le gouvernement s’engage non seulement dans une rationalisation de ses services, mais aussi à mettre en place les mécanismes nécessaires pour la formation et le recyclage des employés éventuellement visés par des mises à pied.

En effet, les employés qui quittent le GTNO n’occupent pas nécessairement des postes visés par une restructuration. C’est alors que des mises à pied s’effectuent et que les postes « essentiels » vacants doivent être comblés en priorité par les employés mis à pied.