Le 5 décembre marquait, un peu partout à travers le monde, la Journée internationale des bénévoles pour le développement socioéconomique. D’ailleurs, l’an 2001 sera l’Année internationale des volontaires (pardonnez ce terme impropre pour désigner des bénévoles, mais il s’agit là du nom officiel).

Le bénévolat n’est pas un phénomène nouveau. Cependant, les restrictions budgétaires des gouvernements dans les années 1990 ont eu des impacts importants sur le rôle et la place des bénévoles. Des tâches, autrefois réalisées par des employés, ont été dévolues à des bénévoles lorsque les fonds disponibles sont devenus insuffisants. De nombreux organismes de charité et d’entraide n’auraient pu survivre sans l’ apport indispensable des bénévoles.

Les bénévoles sont actifs à tous les niveaux de la société et sont originaires de tous les milieux. Dans la francophonie, ils constituent la pierre angulaire de notre développement. Sans eux, plusieurs activités ne pourraient avoir lieu, même dans les associations possédant des employés. Exemple : les activités sociales organisées par les écoles seraient impossible sans le dévouement des parents.

Exemple : on verrait difficilement la réalisation des cabanes à sucre et des épluchettes sans les dizaines de bénévoles qui en assurent le succès. Exemple : les associations seraient coupées des besoins de la communauté sans les bénévoles oeuvrant au sein de leur conseil d’administration. Ces bénévoles, qui donnent volontairement leur temps et leurs énergies à des causes diverses reçoivent trop peu souvent le tribut qui leur revient. Cela changera en l’an 2001. On consacrera les 12 prochains mois à souligner ces piliers de la vie communautaire.

Le journal participera aussi à cette commémoration. En effet, L’Aquilon publiera régulièrement en 2001 des portraits de bénévoles oeuvrant au sein de nos organismes; une façon de dire  » Merci!  » à tous ceux et celles qui, au fil des ans, ont épaulé le développement de la communauté. Alain Bessette