Récemment, des rumeurs et des propos indignés sur la présence d’enfants non ayants-droit à la garderie Plein soleil ont mis la puce à l’oreille de nos journalistes. Il fallait enquêter!

Comme c’est souvent le cas dans de telles situations de controverse, les gens ont longuement hésité avant de s’ouvrir au journal. Quelques jours de réflexion, et un peu de persuasion, puis l’entrevue a lieu. Heureusement, puisqu’en fin de compte, il n’y en avait pas de problème dans toute cette histoire. Il s’agissait simplement d’une petite erreur cléricale (une inscription erronée) qui avait ensuite passé au moulin à rumeurs, se transformant presque en imbroglio constitutionnel au sein de la francophonie de Yellowknife.

La recherche de faits permet non seulement d’établir qu’il s’agit d’une simple erreur (et non pas d’une politique systématique d’inscriptions visant à transformer la garderie en institution d’immersion), mais aussi de faire cesser la rumeur non fondée qui insinuait que cet enfant prenait une place pour laquelle il y avait une liste d’attente. En fait, la liste d’attente à la garderie est dans un autre groupe d’âge (la pouponnière). Le rôle d’un ou d’une journaliste est d’établir des faits et d’en faire état dans les pages du journal.

Après tout, il aurait pu vraiment y avoir un scandale, si des pratiques douteuses avaient été mises à jour. Il s’agit d’un bonus pour nous tous quand le reportage sert à désamorcer une situation avant qu’elle ne s’envenime ou, dans le cas présent, avant que des torts ne soient causés à cette institution importante de la communauté francophone de Yellowknife.