Nous avons souvent constaté au fil des ans que les questions environnementales se voient accorder une priorité inférieure par rapport aux autres grandes questions sociales, notamment le développement économique.

Cette tendance, on la remarque dans la structure gouvernementale du ministère des Ressources, de la Faune et du Développement économique, alors que les services environnementaux semblent coincés entre les services liés à l’exploitation des ressources et les services de soutien au développement économique.

Cette tendance, on l’observe encore dans une nomination récente du GTNO au Conseil consultatif environnemental de la Mine Diavik. Le représentant du gouvernement territorial qui y siège provient davantage du secteur du développement économique du ministère que des services environnementaux. En lisant l’article en page 12 sur la Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie, il est possible de faire à nouveau le même constat. Ce n’est pas que les questions environnementales ont été totalement ignorées, mais bien que les questions de développement économique prennent la vedette et suscitent beaucoup plus d’intérêt chez nos politiciens.

Peut-on leur reprocher cette vision alors que près de la moitié des membres des communautés qu’ils représentent sont sans emploi.Il est certain que la formation et l’emploi constitueront toujours des priorités. C’est la raison pour laquelle il est important que les structures gouvernementales de défense de l’environnement soit indépendantes des autres secteurs gouvernementaux. Alain Bessette