L’annonce récente du ministre Handley d’introduire un permis de déplacement pour les camions semble constituer une option valable, mais il faut être prudent.
Tous peuvent le constater, le réseau routier des T.N.-O. est dans un état lamentable. Depuis bon nombre de mois, le gouvernement tente de trouver la solution idéale pour générer un influx supplémentaire de fonds dans la réfection du réseau routier. Il semble que le gouvernement ait trouvé une solution qui minimisera l’impact de ces réfections sur le portefeuille des citoyens du Nord.
En effet, une partie du transport de marchandise se fait au bénéfice unique de compagnies engagées dans l’exploitation des ressources. Ce sont ces dernières à même leurs profits qui assumeront ces frais supplémentaires. Cela ne veut pas dire cependant que les résidents du Nord ne défraieront pas une partie de la note puisque la majeure partie de nos biens de consommation nous parviennent par la route.
Ce qu’il faudrait cependant éviter, c’est que l’instauration et l’opération de cette mécanique de permis ne deviennent trop bureaucratisées. On sait déjà qu’un million et demi de dollars seront nécessaires à sa mise en place. Espérons que son fonctionnement permanent ne gaspillera pas trop de fonds destinés prioritairement à la réfection des routes. Il faudra aussi trouver une mécanique de perception qui ne viendra pas trop ajouter au fardeau administratif des compagnies de transport. Elles ont déjà le surcroît de travail occasionné par la TPS sans y ajouter de la paperasse pour cette taxe déguisée sur le transport.