Pour de nombreux lecteurs et de nombreuses lectrices, les dernières semaines ont constitué un retour au travail après quelques semaines d’un repos bien mérité.

Le mois de septembre est à nos portes et de nombreuses activités prendront leur envol : nouvelle radio, activités démocratiques, rencontres sociales et culturelles, etc.

Le hic cette saison, c’est que certaines associations devront vraisemblablement remettre l’exécution de certaines activités en raison d’un manque de fonds. En effet, le retard pris dans le processus d’attribution des subventions par Patrimoine canadien est alarmant. La moitié de l’année d’activités est presque écoulée et on attends encore des sous.

Toutes les associations ne sont pas dans une situation aussi précaire. L’AFCY, par exemple, utilise les sommes reçues dans le cadre de certains projets de développement avec d’autres ministères pour épauler la prestation de ses services de base. L’Aquilon, ayant généré un profit intéressant il y a deux ans, est en mesure d’absorber les effets de ce retard. Pour d’autres associations moins fortunées ou moins diversifiées, il ne restera bientôt qu’une alternative, mettre à pied son personnel et annuler ses activités automnales.

Les conséquences risquent d’être dramatiques. Il est impensable de songer à la fermeture, ne serait-ce que quelques jours, de la Garderie Plein soleil sans bouleverser la vie d’une trentaine d’enfants et d’une soixantaine de parents. Les torts causés à cette institution se répercuteraient sur plusieurs mois, mettant probablement son existence en danger. Il faut que Patrimoine canadien règle cette question le plus rapidement possible. C’est une question de survie dans certains cas.